Jeudi 4 février : Bruno Capelle

Nous avons le plaisir d'accueillir Bruno Capelle pour "d'infimes infinités intimes", une performance musicale pour orchestre de chambre de lampes de chevet sonores.
C'est jeudi 4 février à 20h30. 5 €.

"Une quinzaine de lampes de chevet sonores définit un espace dans lequel le public est invité à s'installer. Chaque lampe produit de manière plus ou moins répétitive quelques sons. L'ensemble de ces sons crée une musique fluctuante et variée selon les manipulations du musicien."

"Bruno Capelle aime depuis quelques années s'impliquer physiquement dans des performances au sein de dispositifs, installations sonores qu'il réalise. Abandonnant le format du concert de type frontal, il propose au public d'entrer dans ces espaces habités, souvent intimes, pour venir partager une expérience artistique provoquée par les murmures, les chuchotements de sa musique."

Vendredi 29 janvier : L'autopsie a révélé que la mort était dute à l'autopsie

Ola ola ola ! Mucho good à ne pas rater !
Trois ans après leur premier concert à Grand-Guignol, L'autopsie revient nous disséquer les oreilles avec leur musique antipsychiatrique.
C'est vendredi 29 janvier à 20h30.

Pour ce live, L'autopsie a révélé que la mort était due à l'autopsie sera constitué de grands malades :
Alan Courtis (des mythiques Reynols), guitare et électronique,
Seba Borgo (Ogrob, Sun Plexus 2...), guitare et électronique,
et Aka Bondage (Oleo Strut, ZTT...), basse et électronique.

L'autopsie, c'est une musique expérimentale, bruitiste ou ambient, ça dépend des moments. Des fois certains disent que ça sonne industriel, aussi, en fonction de l'humeur des gars. Au-delà des étiquettes et en toute franchise, ici on considère que c'est parmi les projets musicaux les plus passionnants du moment (et on ne peut pas être soupçonnés de copinage, vu comment on déteste les gars, mais quand la musique est vraiment bonne, on passe outre les inimitiés).
Sur le web : http://virb.com/lautopsie
Du son en ligne : http://virb.com/lautopsie/audio

Jeudi 21 : lecture du Monologue de Beauvoir


Nous accueillons, jeudi 21 janvier à 20h30, la comédienne Karine Sauter.
Elle lira le Monologue, de Simone de Beauvoir, un texte dur, sombre et puissant, "un texte où chacun peut se reconnaître comme dans un miroir, car il révèle ce moment qui existe en chacun de nous quand, tout en baissant les bras, nous tenons à faire face à notre déchéance. Alors nous refusons de reconnaître nos fautes et d'assumer nos responsabilités." Cette courte nouvelle se trouve dans le recueil La femme rompue.

“J’ai choisi un cas extrême: une femme qui se sait responsable du suicide de sa fille et que tout son entourage condamne. J’ai essayé de construire l’ensemble des sophismes, des vaticinations, des fuites par lesquels elle tente de se donner raison… Pour récuser le jugement d’autrui, elle enveloppe dans sa haine le monde entier. Je voulais qu’à travers ce plaidoyer truqué le lecteur aperçût son vrai visage.”
Simone de Beauvoir

"Ce texte est présenté en lecture pour lui garder sa forme littéraire, et ne pas l’étouffer dans
une représentation théâtrale. Son vocabulaire grossier, la haine qui s’y déverse, l’humour qui
en ressort se suffisent à eux-même ; il ne semble pas opportun de les surligner en créant un
copier-collé scénique de l’univers dans lequel évolue la narratrice."

Samedi 9 janvier : trio Nappe et Jean-Marc Montera

Nous vous souhaitons tous nos vœux pour cette nouvelle année, que nous débutons par un concert excitant, qui ravira les amateurs d’americana, de guitares (à la John Fahey ou Tetuzi Akiyama), et tous les curieux de musiques hors-normes.

Nous accueillons donc le trio Nappe / Jean-Marc Montera, samedi 9 janvier à 20h30. 5 €.

Et nous profitons de ce message pour vous annoncer que nous organiserons, le week-end du 13 et du 14 février, un workshop avec Seijiro Murayama (stage autour des pratiques de l’improvisation, ouvert à tous, pour 80 €). Nous vous en reparlerons bientôt.

D’ici là, nous avons la joie de vous proposer le concert de samedi : Jean-Marc Montera est une figure majeure des musiques expérimentales en France. Guitariste improvisateur, à l’aise avec l’expérimentation sonore et le noise, il a fondé le GRIM à Marseille, qu’il continue d’animer aujourd’hui. Il a collaboré avec les plus grands noms des musiques de traverses (Thurston Moore, Fred Frith, Louis Sclavis, Barre Phillips, Loren Mazzacane Connors…).

Nappe est un duo grenoblois que nous apprécions tout particulièrement : rompus à l’improvisation libre, ces deux musiciens distillent leurs ambiances oniriques à coups de guitare et d’électronique. Véritable invitation à la dérive, leur musique nous fait découvrir des contrées accueillantes et bienveillantes. Mais Nappe ne se refuse pas quelques explorations soniques plus agressives et galvanisantes. On adore.

Le trio explore d'autres champs que ceux abordés par le duo nappe (guitare, électronique noise) ou Jean-Marc Montera seul (guitare, improvisation libre...).

Expérimenter l'Americana avec les outils de l'improvisation libre européenne, réinventer la guitare acoustique à coups de bourdons, de sinusoïdes et de bruits.

Jean-Marc Montera : guitare acoustique 12 cordes

Pierre Faure : guitare acoustique et électronique

Christian Malfray : électronique

Un folk réinterprété, fantasmé... dronique et spasmodique !

http://www.myspace.com/nappe1