Jeudi 1er novembre : In Memoriam Grand-Guignol !

Et voilà qu'on utilise le prétexte de la fête des morts pour faire une soirée... et quelle soirée !
Si vous aimez le cinéma expérimental, le gros free noise, la funk mutante et la barjoterie, on vous donne rendez-vous jeudi 1er novembre à 20h30 avec Grrrnd Zero (adresse précise sur demande, écrire à jecherchemonchemin@gmail.com ; merci de ne pas la divulguer sur Facebook ou sur un blog). Il vous en coûtera 6€ pour assister à cette belle affiche qu'on n'est pas peu fiers de vous apporter :

- Micro_Penis (pour la première fois à Lyon)
- Riojim (pareil, pour la première fois dans notre ville)
- Mesa of the lost women (pour la première fois en duo chez nous)
- Hangjun Lee (devinez quoi : pour la première fois à Lugdunum)
- Jean Koko (bon OK : pour la deuxième fois entre Rhône et Saône)
- Et on s'achèvera avec un DJ set vinylique et éthylique de Der Kommissar.
Affiche par Bertoyas


Micro_Penis est un groupe d'Alsaciens absolument génial ! Leur venue à Lyon est un véritable événement et je ne saurais trop vous conseiller d'y assister.
Petite présentation issue de leur (excellent) label :
"« Je ne veux pas que tu t’effraies ; laisse-les grincer des dents tout à leur aise, car ils le font pour les pauvres bouillis. » Dante
Micro_Penis est un groupe mulhousien formé de Sebastien Borgo (Sun Plexus 2, l’Autopsie a révélé que la mort était due à l’autopsie, Ogrob, French doctor, ...), Alexandre Kittel (Rosetta Stone), François Heyer (Ptaz) et Claude Spenlehauer (Myself, Hell's Gate, Hit the dog). Avec ce premier disque enregistré entre 2006 et 2008, Micro_Penis va faire parler de lui dans les milieux des déficients mentaux. Echappés du HP de Rouffach en Alsace du Sud, ils hurlent, grognent, la camisole n'est jamais très loin. Pour rapprocher ce disque singulier de certaines références, on pourrait dire qu’il s'agit quelque part d’une variation moderne du morceau « Ritual feast of the libido » de Cromagnon. Pour amateurs de films d'horreur, d’art brut, de cruauté, de « Vol au dessus d’un nid de coucou », de certaines références du label No Fun Productions."
Un MP3 à écouter en ligne.
Un deuxième morceau en MP3.
Et des morceaux plus récents sur lastfm.
Chronique de leur dernier album sur l'incontournable Heavy Mental.
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Riojim, c'est le cinéaste coupable des images dans MetalKing, ce duo cinénoise que Grand-Guignol adule. Il joue aussi dans Lafoxe, qui avait fait une magnifique performance dans la cave de la défunte librairie. Pour cette soirée il vient jouer seul et si vous l'avez déjà vu dans d'autres projets, vous devez être aussi impatients que moi de découvrir son travail solo !
Un extrait de sa bio :
"Recherche en laboratoire
Particulièrement attiré par l’animation abstraite, son plus grand plaisir est de faire subir aux images une modification physique sur la pellicule à partir de traitements chimiques tordus et autres mauvais traitements interdits par la profession, et pousser les possibilités de l’émulsion dans ses derniers retranchements.
La projection
Le matériau produit en laboratoire est remis en jeu dans un travail d'improvisation intégrant tous les paramètres de projection. À l'aide de projecteurs préparés, il fait varier la vitesse de défilement du film, la taille de l'image, la forme du cadre, l'intensité lumineuse, les superpositions… pour faire naître une véritable musique visuelle."
Des vidéos en ligne de ses différents projets, sur Vimeo.
La bio complète sur le site de Lionel Palun (avec qui il forme le magnifique duo Filmbase), avec des vidéos en ligne.
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Pour notre plus grand plaisir, Mesa of the lost women nous revient à l'occasion de cette oraison funèbre. Nous les avions déjà accueillis en trio, une première fois avec Junko (dans la cave de la Grande Côte), puis avec Jac Berrocal (déjà à Grnd Zero). Cette fois ils joueront en duo, pour une formule resserrée, tendue, nerveuse à souhait. Leur free/rock/noise explosif est toujours un plaisir jouissif !
"Fatalement décédé dans sa lutte pour la liberté, le jazz revient… mort, boucané, plus puissant que jamais mais disloqué et moisi, mélancolique et pervers ; il vient se souvenir d’anciennes cérémonies secrètes et charnelles : “ I remember how free we were, I remember incredible loves ”."
Mesa of the Lost Women se décline depuis 2004 à partir du duo guitare (Yves Botz from Dust Bredeers) et batterie(Christophe Sorro), régulièrement accompagnés d'invités tels que Jac Berrocal, Junko (Hijokaidan), Masayoshi Urabe, Thierry Delles..."
Live sur youtube 1.
Live sur youtube 2.
Des extraits en ligne de leur disque sorti sur Premier sang.
La chronique du disque par Hazam.
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D'Hangjun Lee, je ne sais presque rien, si ce n'est que ce cinéaste sud-coréen expérimente à tout va. Il a déjà joué en Europe et en France (avec Jérôme Noetinger, notamment) mais jamais à Lyon et ce sera donc l'occasion de découvrir son travail. En l'occurrence, il s'agira de "Burning Landscape", modified 35mm film strip, optical sound, 10mn. Et c'est une première mondiale, nous dit notre agent au bunker. Avis aux amateurs de ciné expé !
"Le cinéaste Hangjun Lee (Corée du Sud, basé à Séoul) fait partie de ceux qui redécouvrent et prolongent aujourd’hui la tradition historique du cinéma expérimental. Il est réputé pour son travail chimique sur la pellicule et pour ses performances d’expanded cinema (notamment en multi-projection) reconfigurant de façon originale le dispositif cinématographique classique. Hangjun Lee est également programmateur pour le festival coréen EXIS. Il est actuellement en résidence à Grenoble auprès du légendaire Atelier MTK."
Plein de films en ligne sur son site. Par exemple : "Why does the wind blow".
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Jean Koko, c'est de la punk funk mutante toute pinée, parfaite pour clore en beauté cette soirée !
Lignes de basse hypnotiques et circuit bending font l'amour et leur union est faite pour danser (par exemple sur le cadavre de Grand-Guignol).
Jean Koko, c'est Der Kommissar et Jean Bender, un duo fraichement made in HAK lo-fi record, puisqu'il s'agira là de leur deuxième concert (et le premier était excellent !).