Mercredi 2 juin : Aymeric Hainaux // Hum of Life


Nous accueillons, mercredi 2 juin à 20h30, Aymeric Hainaux pour un spectacle oscillant entre la performance et le concert.

En première partie, Hum of Life (alias Vincent Bertholet, de l’Orchestre tout puissant Marcel Duchamp), jouera son solo de contrebasse.


Nous avions reçu Aymeric Hainaux l’année dernière, en première partie d’une performance de Yôko Higashi et Nico Ticot. Sa prestation nous avait tellement plu qu’il nous revient ce mercredi. Si vous l’aviez raté et que l’univers de la performance vous intéresse, nous vous recommandons vivement de venir mercredi !

"Sa musique à la voix et au souffle vogue entre silence, frottements, battements de coeur, rythmes et masse sonore intense. Elle laisse une grande part à l’improvisation et offre, à qui assiste à sa performance, l’impression d’une expérience entière. Brute, poétique et fragile."

site : http://www.unpoisson.com/

En première partie, Hum of Life, ou Vincent Bertholet, l’homme à l’origine de L’Orchestre tout puissant Marcel Duchamp (et celui qui compose la majorité des morceaux de l’orchestre), viendra jouer en solo.

En plus de sa contrebasse, Vincent chante et utilise un looper ainsi que divers objets pour construire un univers musical résolument pop. Une manière douce et poétique de débuter la soirée !

http://www.myspace.com/humoflife (morceaux en ligne)



Lundi 31 mai : Yukiko NAKAMURA en solo


Nous accueillons la danseuse NAKAMURA Yukiko pour un solo, lundi 31 mai à 20h30.

Cette artiste de grand talent revient à Grand-Guignol pour notre plus grand plaisir ! Nous l’avions précédemment accueillie en duo avec HIGASHI Yôko (danse), puis pour un autre duo avec URABE Masayoshi (danse, saxophone et objets). Or, ces deux événements figurent parmi les spectacles les plus inoubliables ayant eu lieu dans notre librairie. C’est dire si nous sommes excités à l’idée de ce solo !

Yukiko produit des images avec son corps absolument fabuleuses, d’une intensité bouleversante. Elle s’accompagne en général d’une bande musicale extrême pour nous immerger dans une expérience sensorielle renversante. Nous vous proposons donc d’assister à un grand moment dans notre cave, d’autant plus exceptionnel que la présence de Yukiko est rare à Lyon.

Au centre

Yukiko Nakamura

Née au Japon.

Après avoir étudié la danse classique à Tokyo puis à New York, elle s'installe à Paris en 1992. En 1996, elle se tourne plus spécifiquement vers la danse contemporaine. En 2000 elle participe à deux expériences qui seront déterminantes. D’une part, une improvisation collective aux côtés des artistes Ly Thanh Tîen [performer], Ting Li Ping [danseuse, performer], Le Quan Ninh [percussionniste] et Etienne Caire [cinéaste]. D’autre part, l’enseignement de Masaki Iwana, qui lui permet de saisir clairement comment révéler par la voie du corps le sentiment intérieur le plus enfoui. Elle est actuellement engagée dans une recherche personnelle, soit en solo, soit en collaboration avec des artistes de différentes disciplines, en France et à l’étranger.

Quoi qu’il en soit, il me faut être plus malheureuse,

moi qui présentement suis trop heureuse.

Il me faut me sentir traquée.

C’est toute retraite coupée, que les choses sortent.

Avec l’énergie de l’assiégé.

C’est ça qui se danse, cette nécessité vitale.

Un corps, c’est entendu, compose avec le temps et l’environnement.

Bien. Mais il se trouve malheureusement aussi que l’héritage du sang, les humeurs, l’esprit,

mille choses nous agitent, plus profondément.

Et je suis là, avec tout ensemble ce corps, ces humeurs, cet esprit, , ,

Là, mon être, entier :

nécessairement lié à un endroit voulu, à un moment voulu.

C’est nécessairement ainsi que je peux être moi-même.

Et alors tout circule naturellement.

A ce moment-là, j’ai tout.

Je file sur mon erre.

Ça danse.

C’est moi, mais ce n’est pas moi.

C’est peut-être au-delà de moi.

Il advient que je cesse d’avoir conscience d’être qui je suis.

Mon être erre dans l’espace.

Je deviens une partie de tout ce qui m’entoure.

Quelque chose d’innommable et à chaque fois différente se développe d’instant en instant.

Quelque chose de vivant, qui naît et grandit.

Quelque chose qui se sublime.

Crédit photo : Carlos Treviño

Jeudi 20 mai : Cheresse // Prairie Calmel

Nous accueillons, jeudi 20 mai à 20h30, Cheresse et Prairie Calmel, deux excellentes formations bruxelloises pour une grande soirée en perspective.
Vous aimez la musique qui décoiffe, l’énergie brute, la poésie sonore, l’expérimentation qui défriche ? Alors venez jeudi soir.
Myspace (morceaux en ligne) :
http://www.myspace.com/cheresse3
http://www.myspace.com/prairiecalmel

Cheresse, c’est Jean-Philippe de Gheest à la batterie, Arnaud Paquotte à la basse et Hugues Warin à la guitare.
Nous avions déjà reçu Arnaud Paquotte (également membre du groupe Maelström) en mars pour un concert - avec Xavier Saïki et Vincent Copier - qui nous avait tous enflammés. Jeudi ce sera à n’en pas douter tout aussi dingue !

Cheresse est un trio donnant dans le jazzcore qui a du coffre : ça cogne, ça crisse et ça vrombit ! C’est puissant, électrique, ça pousse le corps dans une pulsation rageuse. Cette musique respire le bonheur de jouer ensemble et l’énergie qu’elle dégage nous régénère. Attendons-nous à un grand concert !
« Cheresse : groupe de folklore électrique nourri au feu du brasero, à la réverbération d’une ancienne friche, à la saucisse bio cuite au white spirit… Groupe qui chérit le gibier, les routes dégradées, la Soca Dance à mobilité réduite, l’amour, la violence, le feu et la poésie intrinsèque à la masse sonore. »

Le groupe jouera à Musique Action à la fin du mois. Voici ce qu’en dit le festival :

« Après un concert remarqué lors de Stand by Mai 09, le festival Musique Action a décidé de réinviter Cheresse à l’occasion de cette édition.
Dans ce «nouveau combo belge», on retrouve l’énergique bassiste Arnaud Paquotte que l’on connaît par ailleurs pour ses installations plastiques et sonores (Nocturnes Électriques, Le Rotor...) ; l’excellent guitariste Hugues Warin (membre fondateur du groupe Rawfrücht) et Jean-Philippe de Gheest, batteur de aMute et Attica.
Un folklore organique emprunt de violence et de liesse. Du jazz-core improvisé à la valse cocotte. Des mots qui se détachent sur une musique viscérale et complexe qui ne se laisse pas confondre dans les clichés du genre et qui accorde de larges moments de respirations jouissives... Ca se passe de trop de commentaires ! »


PRAIRIE CALMEL = prairie (guitare) et lucille calmel (voix, laptop) improvisent autour de noise/drones/textes aux mélodies cachées.
Si vous ne connaissez pas Lucille Calmel, nous vous invitons vivement à venir la découvrir jeudi soir. Cette artiste s’adonne depuis de nombreuses années à la performance et à la poésie, qu’elle soit sonore, virale ou qu’elle échappe à toute tentative de description. Dans ce duo, c’est bien de musique dont il s’agit, même si les mots donnent chair aux sons.
« Lucille Calmel pratique la performance depuis 1990. Chercheuse d’écritures vivantes de la scène de théâtre à cette nouvelle scène de l’Internet, elle explore les dimensions performatives entre corporalités, sonorités et textualités. Elle convoque l’autre, le passager du web, à désirer entrer en écriture avec elle, à désirer la rejoindre là où elle se situe, connectée ou non. Elle entreprend pour l’autre, son visiteur, des relations à venir empruntes d’une littérature sexuée, charnelle, affective, obsessionnelle de l’écran de l’ordinateur connecté à la scène. Lucille Calmel détourne le regard de l’autre, son spectateur, et nous invite à repenser cette question de la perception du regardeur à l’œuvre. »
Agnès de Cayeux

Vendredi 14 mai : Aluk Todolo

Nous accueillons le groupe Aluk Todolo en concert, vendredi 14 mai à 20h30.

Cette soirée est organisée par Charles et ça va envoyer sévère !

14 mai : ALUK TODOLO @ GRAND-GUIGNOL
(91 montée de la Grande Côte, Lyon 1er)

5 euros - ouverture 20 h 30, et ça commence pour de vrai à 21 h.

Pas vraiment Drone, pas vraiment Kraut Rock, pas vraiment Noise, pas vraiment Black Métal, mais un peu tout ça quand même. Pour faire court, disons qu'on se trouve en face d'un rock minimal, épais, sombre, distordu, crasseux.

Niveau influences, on pourrait évidemment rapprocher certaines parties de guitare d'Acid Mothers Temple, d'autres de Keiji Haino... Ou prendre un morceau comme Mother Sky des allemands de Can, le débarrasser des voix, et lui rajouter quelques arrangements bruitistes. Ou prendre les passages les plus hypnotiques de Magma ou de Faust. Enfin bref.
Il faut venir!

un mp3 : aluk todolo - disease

(amenez vos boules quiès)


Mercredi 12 mai à 19h : DOA en signature

Nous sommes extrêmement contents d’accueillir DOA pour une rencontre signature à la librairie, mercredi 12 mai à 19h.
DOA est un auteur de polar que nous apprécions tout particulièrement. Cet ancien Lyonnais revient dans sa ville à l’occasion de la sortie en poche (Folio policier) de son roman La ligne de sang, dont l’action se déroule entre Rhône et Saône. Ce livre baigne dans l’occultisme et l’horreur et nous vous le conseillons vivement. Vous aurez donc l’opportunité de rencontrer cet auteur mercredi soir dans notre librairie et, si vous le souhaitez, de lui faire signer un de ses romans. Signalons que ses deux derniers livres (Citoyens clandestins et Le serpent aux mille coupures) sont publiés à la Série Noire. D’ailleurs, Le serpent aux mille coupures fait partie de nos romans préférés de l’année dernière.

DOA
La ligne de sang

Un banal accident de moto, à Lyon, permet à deux policiers de réaliser que Madeleine Castinel, a disparu au moment même où son compagnon manquait de se tuer. Personne ne se plaint de cette disparition. Il n’y a aucune raison véritable de mener une enquête ou de croire que le motard, Paul Grieux, a priori fou à lier, soit responsable de la disparition de sa compagne, une fille plus jeune que lui d’une vingtaine d’années.
Rien, sinon que l’appartement de la jeune femme a été nettoyé, que la personnalité du motard accidenté est terriblement dérangeante et que des indices sordides aux relents d’ésotérisme et de magie noire alertent l’instinct des deux enquêteurs.

DOA (Dead On Arrival) est romancier et scénariste. Lecteur compulsif sur le tard, DOA aime le cinéma, la BD, David Bowie, la musique électronique et apprécie aussi la cuisine, les bons vins, le Laphroaig et les Gran Panatelas. Citoyens clandestins, Grand Prix de littérature policière 2007 (folio policier n° 539) et Le serpent aux mille coupures paru en 2009 et finaliste du Prix SNCF POLAR 2009 ont marqué son entrée à la Série Noire.

Jeudi 6 mai : l'ARFI


Nous sommes ravis d'accueillir à nouveau l’ARFI dans notre cave.

C’est jeudi 6 mai à 20h30.

Je vais insister un peu plus que d’habitude pour annoncer ce concert car la première fois qu’ils sont venus jouer chez nous le public n’était pas vraiment au rendez-vous et c’était bien dommage car le concert était absolument génial ! C’était très free, avec une énergie délirante et une immense joie communicative. On est tous sortis de la cave avec un grand sourire et une super pêche.

A vrai dire on était tous surpris qu’il n’y ait pas plus de monde car à Lyon, l’ARFI est une institution, à qui l’on doit beaucoup. Et celle-ci a su se renouveler, continuer à défricher et à explorer des territoires imaginaires excitants, galvanisants. A tel point que le concert de février dernier est un des tout meilleurs de cette année 2010 (sans blague, hein).

Alors, si vous souhaitez vous laisser surprendre par ces magiciens du folklore imaginaire, rendez-vous jeudi !