Dimanche 8/11 à Grnd Zero gerland : Hair Police, Feeling of love, Bushman's revenge, Lord Kelvin

On organise, en collaboration avec Gaffer records, une grande soirée à GRND ZERO GERLAND, le dimanche 8 novembre à 20h30.
Au programme : les déments HAIR POLICE, les magnifiques FEELING OF LOVE, les furieux BUSHMAN'S REVENGE et les très jazzeux LORD KELVIN.
HAIR POLICE est un trio originaire de Lexington, Kentucky. Si leur musique prend indéniablement ses sources dans le black métal, le hardcore, le rock psyché et le noise, leur son aujourd’hui est franchement original, aussi bien agressif qu'halluciné, saturé et atonal.

Depuis le début de la décennie, ils se sont forgé une énorme réputation sur scène, ce qui leur a permis notamment d’apparaître comme têtes d’affiche au No Fun Fest à NYC l’année dernière et en Suède cette année.

Les membres du groupe occupent tous les trois une position centrale dans la musique underground américaine. Alors que Robert Beatty (synthétiseurs) et Trevor Tremaine (batterie) accompagnent souvent Spencer Yeh dans Burning Star Core et ont fondé, entre autres, le groupe psyché-folk Eyes And Arms Of Smoke avec leurs compagnes respectives, Mike Connelly est lui le guitariste de Wolf Eyes. De la même manière, ils sont tous les trois responsables de labels passionnants : Gods of Tundra pour Connelly, plutôt consacré aux entités noises les plus sales et perturbées (FFH, Prurient, Hive Mind, …), Rampart Tapes pour Tremaine et Mountaain pour Beatty, tous les deux tournés vers une scène locale franchement psychédélique (Caboladies, Warmer Milks, etc …).

Enfin ils multiplient les sorties, autant sur leurs propres labels que chez Hospital Productions, Harbinger, Ultraeczema, Fag Tapes, Load Records, American Tapes, No Fun Productions, … et les projets parallèles (Fail Sick, Gate To Gate, The Haunting, Sick Hour, Three Legged Race, Coptic Nausea, Ara, Death Unit, …).

Leur première venue à Lyon est un événement.


"Le projet THE FEELING OF LOVE a vu le jour en 2005 à Metz et se présente indifféremment sous les formes du one man band, d’un duo ou d’un trio.

Guitare et grosse caisse affolées par le tempo et les hanches tournoyantes d’un fantasme de rock’n’roll trash et de jump blues. Orgue famélique et hypnotique écrasé voire "scotché" sous des assauts post punk. Pussy Galore, Doo Rag mais aussi Suicide cognant derrière leur musique. Jouée comme le rock doit l’être : à l’os. Rock n’roll au son malsain et fiévreux, voix hystérique et vicieuse pour des love songs maladives, odes hantées aux rêves humides adolescents et aux années 1990. Michael Jordan v/s Kurt Cobain."

Mardi 27 octobre : duo Pascal Battus / Christophe Cardoën, Thierry Monnier en première partie

Bonjour !

Cela faisait longtemps que nous espérions pouvoir les programmer dans notre cave, nous sommes donc enchantés d'accueillir enfin le duo Pascal Battus / Christophe Cardoën.

Le premier (Pascal Battus) joue des pick-ups de guitare (les micros qui sont sous les cordes), qu'il manipule avec des objets divers. Le second (Christophe Cardoën) installe son dispositif lumineux avec lequel il distille la lumière.

Le travail de ce duo est vraiment magnifique aussi, nous vous recommandons vivement de venir entendre et voir par vous-mêmes mardi 27 octobre à 20h30.


En première partie, Thierry Monnier viendra faire crisser sa guitare, tout en feedback et en sons continus.

Duo Battus-Cardoën

Pascal Battus microphones de guitare / Christophe Cardoën lumière.

"Entre torpeur et torpille, une excroissance urbaine montée en une nuit, pas vraiment high-tech mais qui vibre d'être le dernier-né des centres urbains... centre ou plutôt non-lieu d'où s'échappent nos fusées refusées.

Ces deux-là ne savent plus comment leurs chemins se sont croisés, mais la rencontre est évidente. L'un a désossé sa guitare électrique et l'autre les lampes qui se trouvaient là... Une démarche expérimentale où la lumière se fait imperceptible lueur ou foudre rythmique, rémanence ou fusée éclairante, où le champ magnétique des micros découpe un espace accidenté captant l'afflux de sang dans un oeil ou bien le flux électrique des machines et des câbles électriques... Ça pourrait être quelque chose comme le mythe de la caverne revisité par des homo-sapiens découvrant l'électricité. D'autres parlent aussi de poésie... Mystère."

Du 19 au 22/10 : trois soirées à ne pas manquer

La semaine prochaine sera chargée, avec trois soirées dans la cave de Grand-Guignol. Chaque soirée débute à 20h30.

=> Lundi 19 octobre, soirée rock noise avec Sister Iodine et I’m a grizzly en première partie.

=> Mardi 20 octobre, soirée improvisation libre, avec le duo suisse Diatribes qui invite Emmanuel Scarpa et Pierre-Antoine Badaroux. 1ère partie : Klimparag.

=> Jeudi 22 octobre, soirée électronoise avec Robert Piotrowicz.

Lundi 19 octobre : nous avons l’honneur d’accueillir Sister Iodine, groupe rock noise mythique. Si vous ne les connaissez pas, allez de ce pas écouter les quatre morceaux en ligne sur leur page Myspace : http://www.myspace.com/sisteriodine

En première partie, I’m a grizzly, moitié du groupe Motherfucking. http://www.myspace.com/imagrizzlygrizzly

Cette soirée sera donc bien bruyante ! Mais aussi galvanisante, euphorisante, passionnante…

Mardi 20 octobre : nous sommes heureux de recevoir pour la première fois le duo Diatribes, qui nous a tout l’air d’insuffler à l’improvisation libre un souffle de fraîcheur rassérénant ! En première partie, les superbes Klimparag.

« diatribes (Cyril Bondi, batterie et d'incise, laptop/objets), ensemble farouchement libertaire, voit le jour dans les sous-sols genevois en hiver 2004. Dans un jeu sans restriction, sons, rythmes, (mélodies) et bruits se côtoient sporadiquement, s'imbriquant jusqu'à se faire oublier. Free jazz, acoustique, électronique, la formation se veut capable d'explorer l'infime comme l'intense, en s'appropriant les langages de la musique improvisée et expérimentale de notre époque.

Initialement un trio, diatribes est devenu un duo étendu et polymorphe, fidèlement incomplet et assoiffé de rencontres, étirant son spectre en intégrant des musiciens invités à chaque concert. En l'occurrence, Pierre-Antoine Badaroux (sax) et Emmanuel Scarpa (batterie).

http://www.dincise.net/diatribes/

http://www.dincise.net/documents/diatribes_studio_1.jpg »

« Klimparag – collision qui devait arriver entre Klimperei et Pan Parag. Plus généralement duo, Evariste Champion, clarinettiste bruitiste nous rejoint parfois et vient mêler ses stridulations à notre mix guitare/guembri/sampling. Volontairement tribal, improvisé, résolument bordélique, parfois juste un léger souffle… »

Jeudi 22 octobre : nous sommes enchantés d’accueillir Robert Piotrowicz, pour la première fois chez nous (et à Lyon). Nous reprenons les mots de la Cave 12, qui nous semblent parfaits pour présenter ce grand musicien :

« Robert Piotrowicz est l’un des plus prolifiques et importants/talentueux artistes de la scène expérimentale et improvisée polonaise. Performer solo accompli, Piotrowicz a développé un son propre à lui, fait d’intenses dynamiques capturées dans une forme dramatique et hautement nuancée. Son massif, larges espaces sonores, drone puissant, entre minimalisme pur et indistruel-ambient, dissonance/collision noise et structuration/sensibilité electro-acoustique, la musique distillée par Robert Piotrowicz est captivante et peut, par moment, devenir impressionant de puissance.
Une orfèvrerie du traitement et des effets “vieilles technologies” pour des changements de tons d’une riche finesse, englobé ici de power-noise-harsh, ici d’une austérité clinique ultra-minimaliste, mais toujours avec ses dynamiques en permanentes mutations et retenant constament l’attention des tympans
Une excellente oreille en action, figure hyperactive de la scène polonaise avec notamment son important et hautement reconnu label de pointe Musica Genera, qqpart entre les finesses de Francisco Lopez et/ou Bernhard Günter, et les terrifiants et vrillants assauts sonores de Merzbow et/ou Masonna.
Régulièrement et hautement encensé par les critiques spécialisées autour du globe pour sa force subtile et sa grande attention au son, Robert Piotrowicz joue également très régulièrement avec des personnalités telles que: Burkhard Stangl, Zbigniew Karkowski, Jerome Noetinger, Xavier Charles, Lasse Marhaug, John Hegre, Valerio Tricoli, John Butcher, Tony Buck, Oren Ambarchi, Kevin Drumm, Kasper T. Toeplitz, Lionel Marchetti, etc…
Plus d’infos : http://www.myspace.com/robertpiotrowicz »