Mercredi 16 décembre : Yôko higashi & Nico Tico // Aymeric Hainaux en 1ère partie

Nous accueillons Yôko Higashi et Nico Tico, mercredi 16 décembre à 20h30, pour "l'oeil", une performance mêlant la danse butô à la vidéo.
En première partie : "au souffle et au corps", une performance d'Aymeric Hainaux.

Samedi 12 décembre : trio Chiesa/Gross/Quérel

Nous avons le plaisir d'accueillir l'excellent trio Chiesa/Gross/Quérel, samedi 12 décembre à 20h30.


Quelques minutes de Soleil en plus
performance de cinéma et musique électro-acoustique
par David Chiesa, Jean Philippe Gross et Xavier Quérel


Ce trio cinéma électro-acoustique mêle image, électronique, musique acoustique,
boucles sonores parasites, bruitages bidouillés et autres sons cueillis qui nous
extirpent du réel. Un triturage mécanique où la machine devient un organe.
Pellicule allumeuse, sauvage et passagère, contrebasse puissante et électronique
subtile composent et créent une performance ciselée et savoureuse.
David Chiesa (contrebasse) / Xavier Quérel (projecteur 16 mm) / Jean-Philippe
Gross
(électronique)


http://david.chiesa.free.fr/
http://metamkine.free.fr/
http://jxpx.free.fr/
http://www.arika.org.uk/instal/2009/artists/view/17


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Vendredi 11 décembre : soirée mineurs de la Loire


Bonjour !
Une soirée avec trois concerts qui s'annonce bien chouette ! Vendredi 11 décembre à 20h, nous accueillons Pied Gauche, Chantal Morte et Bronzy Mac Dada.

PIED GAUCHE (one man mecanic drums and basses masturbatoire tribal noise punk - La Mine(42)) www.myspace.com/piedgauche

CHANTAL MORTE (duo blues gothique chansons des cavernes percus banjo voix effets - Dark City)) www.myspace.com/chantalmorte

BRONZY MAC DADA (one man blues punk grosse caisse voix harmonicas effets - La Ricamarie)) www.myspace.com/bronzymcdada
Nous avons l'honneur d'accueillir jeudi 10 décembre 2009 à 19 heures, Florence de Mèredieu pour une rencontre-débat sur Antonin Artaud et le théâtre. Nous aborderons notamment la question des relations qu'entretenait Artaud au Grand-Guignol.

Florence de Mèredieu - Petit curriculum

Écrivain, essayiste, Florence de Mèredieu a longtemps enseigné l'esthétique et la philosophie de l'art à l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne). Elle est l'auteur de fictions (Une si petite anthropophage, Des Femmes, 1981, Télévision, la lune, Des Femmes, 1985, Borges & Borges illimited, Paris, Blusson, 1993, Duchamp en forme de ready-made, Paris, Blusson, 2000. Et Beckett se perdit dans les roses, Paris, Blusson, 2007) et de nombreux ouvrages sur Le dessin d'enfant (Blusson, 1990), l'art moderne et contemporain (André Masson, les dessins automatiques, Paris, Blusson, 1988, Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne, Paris, Bordas, 1994, Larousse, 1999, Nouvelle édition augmentée, Larousse, 2004, "Hôtel des Amériques", essai sur l'art américain, Paris, Blusson, 1996, Kant et Picasso, le "Bordel philosophique", Nîmes, Jacqueline Chambon, 2000. Arts et nouvelles technologies, art vidéo, art numérique, Paris, Larousse, 2003, etc.)
Elle consacre six ouvrages au poète — Antonin Artaud, Portraits et Gris-gris, (Blusson, 1984 et 2008), Antonin Artaud, Voyages, 1992 ; Antonin Artaud, les couilles de l'Ange, 1992 ; Sur l'électrochoc, le Cas Antonin Artaud, 1996 ; La Chine d'Antonin Artaud/le Japon d'Antonin Artaud, 2006, une biographie : C'était Antonin Artaud (Fayard, 2006).Et : L'Affaire Artaud, Journal ethnographique (Fayard, 2009)
En 1994-1995, Florence de Mèredieu adresse au Monde et à Libération deux Lettres ouvertes jamais publiées) sur l'Affaire Artaud.

Elle a collaboré à de nombreuses revues et ouvrages collectifs (Parachute, Art Press, Communications, Les Cahiers du Centre Georges-Pompidou, La revue d'Esthétique, Vertigo, etc.). Entre 1978 et 1991, elle écrit régulièrement dans La Nouvelle Revue Française (revue de Gallimard).

Interventions à l'étranger : Florence de Mèredieu a effectué de nombreuses missions et de très nombreuses conférences à l'étranger. Sur l'art moderne et les nouvelles technologies et sur Antonin Artaud (Québec, Etats-Unis, Japon, Chine, Brésil et Europe : Belgique, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Italie, Espagne, Portugal, Allemagne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie, etc.)

(D'après le blog de Florence de Mèredieu)

Le site des éditions Blusson, où madame de Mèredieu a publié cinq ouvrages sur Artaud :
http://www.editions-blusson.com/
Elle a également sorti deux ouvrages de référence chez Fayard, C'était Antonin Artaud en 2006, et L'affaire Artaud en mars 2009.

Vendredi 4 décembre : Noyade

Nous accueillons Noyade, constitué d’Erik Minkkinen (Sister Iodine) et de David Lemoine (Cheveu).

Il s’agit d’un duo guitare et voix que nous apprécions beaucoup. Ces deux musiciens créent des ambiances éthérées, aquatiques, parfois assez inquiétantes aussi, dans lesquelles nous adorons nous immerger.

Vous pouvez écouter plusieurs morceaux en ligne ici :

http://myownspace.fr/807

Concert vendredi 4 décembre à 20h30.


Mercredi 2 décembre : Crevez tous, spectacle de L'indispensable Tristan-Edern Vaquette

Nous accueillons L’indispensable Tristan-Edern Vaquette pour son spectacle Crevez tous, mercredi 2 décembre à 20h30.

Si comme nous, le politiquement correct vous étouffe, n’hésitez pas à venir applaudir, huer et conspuer ce performer trash.

http://www.crevez-tous.com/

« L’indispensable Tristan-Edern Vaquette est de retour su scène. Définitivement inclassable, formellement exigeant et irrémissiblement non consensuel, le pape du hardly-listening nous livre un cours de théorie insurrectionnelle électro hip-hop – du trash-intello pour ceux qui veulent vraiment une étiquette… »

« Crevez tous est une autopsie sans anesthésie de notre société pour dénoncer le tout sécuritaire dont l’emprise sur la vie publique comme sur la vie privée étouffe toute vélléité de déviance (…) Vaquette n’a de cesse de penser les plaies de notre époque. Pas pour les panser mais pour les mettre encore plus à vif. » (L’Humanité, 21/11/2008)


Lundi 23 novembre : Eli Keszler en concert

Bonjour,

Nous accueillons, lundi 23 novembre à 20h30, le musicien Eli Keszler.

Pour sa première venue à Lyon, Eli Keszler a choisi de jouer dans la cave de notre librairie, pour notre plus grand plaisir.

Ce musicien multi-instrumentiste de Providence (Etats-Unis) explore les frontières du noise, du drone, de l’improvisation libre aussi bien que de l’électroacoustique.

Il joue de la batterie, de la guitare et utilise un dispositif électronique pour instaurer des atmosphères envoûtantes et créer des motifs musicaux en perpétuelle mutation.

Il semble qu’Eli Keszler soit très peu connu à Lyon, mais sa musique mérite pourtant toute votre attention : bricolée, sensible, parfois fragile et prenante, à d’autres moments puissante et dévastatrice, nous espérons qu’elle réussira à vous conquérir autant qu’elle nous a conquis.

Nous comptons sur votre curiosité bien inspirée pour que la première date à Lyon d’Eli soit un moment mémorable pour lui.

http://www.relrecords.net/elikeszler.html


Vendredi 13 novembre : Seijiro Murayama

Bonjour,
Seijiro Murayama revient nous rendre visite et il est plutôt remonté.
A Grand-Guignol nous sommes des fans inconditionnels de sa musique, nous sommes donc enchantés de lui ouvrir nos portes ce vendredi 13 novembre à 20h30.

"Percussionniste et batteur, il donne des concerts de musique improvisée depuis 1982 et a notamment travaillé avec des musiciens comme Fred Frith, Tom Cora, Keiji Haino, K.K.Null, Jérôme Noetinger... Actuellement il travaille en trio avec Thierry Madiot, Pascal Battus et en duo avec Antez."

Dimanche 8/11 à Grnd Zero gerland : Hair Police, Feeling of love, Bushman's revenge, Lord Kelvin

On organise, en collaboration avec Gaffer records, une grande soirée à GRND ZERO GERLAND, le dimanche 8 novembre à 20h30.
Au programme : les déments HAIR POLICE, les magnifiques FEELING OF LOVE, les furieux BUSHMAN'S REVENGE et les très jazzeux LORD KELVIN.
HAIR POLICE est un trio originaire de Lexington, Kentucky. Si leur musique prend indéniablement ses sources dans le black métal, le hardcore, le rock psyché et le noise, leur son aujourd’hui est franchement original, aussi bien agressif qu'halluciné, saturé et atonal.

Depuis le début de la décennie, ils se sont forgé une énorme réputation sur scène, ce qui leur a permis notamment d’apparaître comme têtes d’affiche au No Fun Fest à NYC l’année dernière et en Suède cette année.

Les membres du groupe occupent tous les trois une position centrale dans la musique underground américaine. Alors que Robert Beatty (synthétiseurs) et Trevor Tremaine (batterie) accompagnent souvent Spencer Yeh dans Burning Star Core et ont fondé, entre autres, le groupe psyché-folk Eyes And Arms Of Smoke avec leurs compagnes respectives, Mike Connelly est lui le guitariste de Wolf Eyes. De la même manière, ils sont tous les trois responsables de labels passionnants : Gods of Tundra pour Connelly, plutôt consacré aux entités noises les plus sales et perturbées (FFH, Prurient, Hive Mind, …), Rampart Tapes pour Tremaine et Mountaain pour Beatty, tous les deux tournés vers une scène locale franchement psychédélique (Caboladies, Warmer Milks, etc …).

Enfin ils multiplient les sorties, autant sur leurs propres labels que chez Hospital Productions, Harbinger, Ultraeczema, Fag Tapes, Load Records, American Tapes, No Fun Productions, … et les projets parallèles (Fail Sick, Gate To Gate, The Haunting, Sick Hour, Three Legged Race, Coptic Nausea, Ara, Death Unit, …).

Leur première venue à Lyon est un événement.


"Le projet THE FEELING OF LOVE a vu le jour en 2005 à Metz et se présente indifféremment sous les formes du one man band, d’un duo ou d’un trio.

Guitare et grosse caisse affolées par le tempo et les hanches tournoyantes d’un fantasme de rock’n’roll trash et de jump blues. Orgue famélique et hypnotique écrasé voire "scotché" sous des assauts post punk. Pussy Galore, Doo Rag mais aussi Suicide cognant derrière leur musique. Jouée comme le rock doit l’être : à l’os. Rock n’roll au son malsain et fiévreux, voix hystérique et vicieuse pour des love songs maladives, odes hantées aux rêves humides adolescents et aux années 1990. Michael Jordan v/s Kurt Cobain."

Mardi 27 octobre : duo Pascal Battus / Christophe Cardoën, Thierry Monnier en première partie

Bonjour !

Cela faisait longtemps que nous espérions pouvoir les programmer dans notre cave, nous sommes donc enchantés d'accueillir enfin le duo Pascal Battus / Christophe Cardoën.

Le premier (Pascal Battus) joue des pick-ups de guitare (les micros qui sont sous les cordes), qu'il manipule avec des objets divers. Le second (Christophe Cardoën) installe son dispositif lumineux avec lequel il distille la lumière.

Le travail de ce duo est vraiment magnifique aussi, nous vous recommandons vivement de venir entendre et voir par vous-mêmes mardi 27 octobre à 20h30.


En première partie, Thierry Monnier viendra faire crisser sa guitare, tout en feedback et en sons continus.

Duo Battus-Cardoën

Pascal Battus microphones de guitare / Christophe Cardoën lumière.

"Entre torpeur et torpille, une excroissance urbaine montée en une nuit, pas vraiment high-tech mais qui vibre d'être le dernier-né des centres urbains... centre ou plutôt non-lieu d'où s'échappent nos fusées refusées.

Ces deux-là ne savent plus comment leurs chemins se sont croisés, mais la rencontre est évidente. L'un a désossé sa guitare électrique et l'autre les lampes qui se trouvaient là... Une démarche expérimentale où la lumière se fait imperceptible lueur ou foudre rythmique, rémanence ou fusée éclairante, où le champ magnétique des micros découpe un espace accidenté captant l'afflux de sang dans un oeil ou bien le flux électrique des machines et des câbles électriques... Ça pourrait être quelque chose comme le mythe de la caverne revisité par des homo-sapiens découvrant l'électricité. D'autres parlent aussi de poésie... Mystère."

Du 19 au 22/10 : trois soirées à ne pas manquer

La semaine prochaine sera chargée, avec trois soirées dans la cave de Grand-Guignol. Chaque soirée débute à 20h30.

=> Lundi 19 octobre, soirée rock noise avec Sister Iodine et I’m a grizzly en première partie.

=> Mardi 20 octobre, soirée improvisation libre, avec le duo suisse Diatribes qui invite Emmanuel Scarpa et Pierre-Antoine Badaroux. 1ère partie : Klimparag.

=> Jeudi 22 octobre, soirée électronoise avec Robert Piotrowicz.

Lundi 19 octobre : nous avons l’honneur d’accueillir Sister Iodine, groupe rock noise mythique. Si vous ne les connaissez pas, allez de ce pas écouter les quatre morceaux en ligne sur leur page Myspace : http://www.myspace.com/sisteriodine

En première partie, I’m a grizzly, moitié du groupe Motherfucking. http://www.myspace.com/imagrizzlygrizzly

Cette soirée sera donc bien bruyante ! Mais aussi galvanisante, euphorisante, passionnante…

Mardi 20 octobre : nous sommes heureux de recevoir pour la première fois le duo Diatribes, qui nous a tout l’air d’insuffler à l’improvisation libre un souffle de fraîcheur rassérénant ! En première partie, les superbes Klimparag.

« diatribes (Cyril Bondi, batterie et d'incise, laptop/objets), ensemble farouchement libertaire, voit le jour dans les sous-sols genevois en hiver 2004. Dans un jeu sans restriction, sons, rythmes, (mélodies) et bruits se côtoient sporadiquement, s'imbriquant jusqu'à se faire oublier. Free jazz, acoustique, électronique, la formation se veut capable d'explorer l'infime comme l'intense, en s'appropriant les langages de la musique improvisée et expérimentale de notre époque.

Initialement un trio, diatribes est devenu un duo étendu et polymorphe, fidèlement incomplet et assoiffé de rencontres, étirant son spectre en intégrant des musiciens invités à chaque concert. En l'occurrence, Pierre-Antoine Badaroux (sax) et Emmanuel Scarpa (batterie).

http://www.dincise.net/diatribes/

http://www.dincise.net/documents/diatribes_studio_1.jpg »

« Klimparag – collision qui devait arriver entre Klimperei et Pan Parag. Plus généralement duo, Evariste Champion, clarinettiste bruitiste nous rejoint parfois et vient mêler ses stridulations à notre mix guitare/guembri/sampling. Volontairement tribal, improvisé, résolument bordélique, parfois juste un léger souffle… »

Jeudi 22 octobre : nous sommes enchantés d’accueillir Robert Piotrowicz, pour la première fois chez nous (et à Lyon). Nous reprenons les mots de la Cave 12, qui nous semblent parfaits pour présenter ce grand musicien :

« Robert Piotrowicz est l’un des plus prolifiques et importants/talentueux artistes de la scène expérimentale et improvisée polonaise. Performer solo accompli, Piotrowicz a développé un son propre à lui, fait d’intenses dynamiques capturées dans une forme dramatique et hautement nuancée. Son massif, larges espaces sonores, drone puissant, entre minimalisme pur et indistruel-ambient, dissonance/collision noise et structuration/sensibilité electro-acoustique, la musique distillée par Robert Piotrowicz est captivante et peut, par moment, devenir impressionant de puissance.
Une orfèvrerie du traitement et des effets “vieilles technologies” pour des changements de tons d’une riche finesse, englobé ici de power-noise-harsh, ici d’une austérité clinique ultra-minimaliste, mais toujours avec ses dynamiques en permanentes mutations et retenant constament l’attention des tympans
Une excellente oreille en action, figure hyperactive de la scène polonaise avec notamment son important et hautement reconnu label de pointe Musica Genera, qqpart entre les finesses de Francisco Lopez et/ou Bernhard Günter, et les terrifiants et vrillants assauts sonores de Merzbow et/ou Masonna.
Régulièrement et hautement encensé par les critiques spécialisées autour du globe pour sa force subtile et sa grande attention au son, Robert Piotrowicz joue également très régulièrement avec des personnalités telles que: Burkhard Stangl, Zbigniew Karkowski, Jerome Noetinger, Xavier Charles, Lasse Marhaug, John Hegre, Valerio Tricoli, John Butcher, Tony Buck, Oren Ambarchi, Kevin Drumm, Kasper T. Toeplitz, Lionel Marchetti, etc…
Plus d’infos : http://www.myspace.com/robertpiotrowicz »

Jeudi 1er octobre : trio Garcin / Fichaux / Viltard + B. Cancoin


Nous avons le plaisir d’accueillir le trio Lionel Garcin / Charles Fichaux / Guillaume Viltard, pour un concert d’improvisation libre.

A cette occasion, les musiciens ont invité Benoît Cancoin (contrebassiste). Il y aura donc plusieurs formes (dont un duo de contrebasse ?).

C’est jeudi 1er octobre à 20h30. 5€.

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‘Unturned Stone’

Après six mois passés chacun de son côté, remettre la musique sur le tapis : une Utopie encore, celle d’une musique libre, tapie sous les pierres… leave no stone unturned… C’est une expression pour dire explorer toutes les possibilités ; qu’il s’agisse d’une enquête ou d’une quête cela importe peu.

Lionel Garcin / Charles Fichaux / Guillaume Viltard

saxophones / percussions / contrebasse

De Lionel Garcin on sait peu de choses… il joue du, ou plutôt des, saxophones… ça c’est sûr… enfin pour l’instant…on l’a vu jouer aux côtés de Barre Phillips, Emilie Lesbros ou Alain Joule… on l’a entendu en compagnie de Sébastien Coste souffler au fond d’une forêt… on devine qu’il y joue aussi parfois de la tronçonneuse quoiqu’il déteste couper les arbres, et qu’il en sort régulièrement pour aller chercher ses enfants à l’école… Ah oui… j’oubliais… il a aussi enregistré un bel album en solitaire…

Pendant ces études aux Beaux-arts de Marseille Charles Fichaux participe à l'atelier d'improvisation dirigé par Lucien Bertolina et travaille en résidence avec le violoniste John Rose. Quelques années plus tard, il rencontre Barre Phillips et intègre le quartet Blue Beef avec Emilie Lesbros (voix) et Lionel Garcin (sax). Tailleur de pierre et sculpteur sonore, Charles Fichaux associe à la batterie des objets fabriqués ou récupérés. L'instrument devient une installation et le concert, une performance.

Contrebassiste né dans la tête d’un enfant têtu, sujet aux crises de paludisme et vite contaminé par le virus de l’improvisation, Guillaume Viltard a grandi bien avant tout cela, quelque part dans la brousse ivoirienne. Ses frères n’ont jamais su apprécier Cecil Taylor au petit déjeuner. Il a beaucoup travaillé puis beaucoup oublié. Et le plus simple, s’il faut parler de sa musique, c’est encore de parler d’autre chose : « Ne pas vouloir dire, ne pas savoir ce qu’ont veut dire, ne pas vouloir ce qu’on croit qu’on veut dire, et toujours dire ou presque, voilà ce qu’il importe de ne pas perdre de vue » (Beckett).Il croit aussi qu’un contrebassiste oublie trop souvent de remercier son luthier.

Quelque chose à écouter en attendant l’album du trio…

l'instar intime saxophones solo, 2007, label émouvance

running away contrebasse solo, 2009, label un rêve nu (disponible sur http://unrevenu.free.fr/urn001.fr.shtml)

Quelques sites

http://utofmu.free.fr

http://pagesperso-orange.fr/emouvance2/fr/catalogue/emv1026.html

http://www.charlesfichaux.com

Lundi 21 septembre : trio Doneda / Kocher / Wolfarth

Nous avons le plaisir d’accueillir le trio Doneda / Kocher / Wolfarth, lundi 21 septembre à 20h30.

DONEDA / KOCHER / WOLFARTH (CH/F)

Michel Doneda saxophone soprano

Jonas Kocher accordéon, préparations

Christian Wolfarth percussions

Un trio sans contraintes dont le dénominateur commun des trois protagonistes est le jeu avec la matière sonore et ses déclinaisons multiples entre souffle, bruit blanc, sons continus et textures quasi électroniques pour un concert sur le fil du rasoir, entre hasard et contrôle, intensité et silence.

Jeudi 17 septembre : Tony Di Napoli en solo


Tony di Napoli est un artiste belge qui joue des lithophones.
Nous l'avions accueilli en décembre dernier pour un duo avec Lê Quan Ninh, cette année il nous revient pour un solo. Nous sommes donc extrêmement excités de débuter cette rentrée par ce concert !
Rendez-vous jeudi 17 septembre à 20h30.

Si vous étiez là pour le duo, vous savez à quel point les pierres qu'utilise Tony sonnent de façon magique. Si vous aviez raté ce concert, croyez-nous, ça vaut vraiment le coup de venir s'immerger dans les harmoniques démentielles que Tony di Napoli tire de son instrument.

Biographie (tirée de panoptic.be)

"Sculpteur et musicien, Tony Di Napoli a débuté ses études de sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Liège. Très vite, il est attiré par la pierre qui devient un de ses matériaux de prédilection. Après ses études, il complète de 1992 à 1994, sa formation chez des artisans tailleurs de pierre en Belgique et à l’étranger, à Patan au Népal, à Pietrassanta en Italie.

Ses autres matériaux de prédilection sont les végétaux. Il développe un travail par « opposition – complémentarité » avec la matière – pierre, d’une part, élément durable et le végétal d’autre part, élément éphémère. Dans sa recherche sur les végétaux, il s’intéresse principalement au processus de création, au temps, à la durée. Les assemblages minutieux des différents éléments : graines, feuilles d’arbres, plantes induisent un long travail de patience, des gestes répétitifs : assemblages de petits éléments pour des réalisations d’œuvres monumentales et éphémères se transformant à la fin des expositions.

En 1994, il conçoit et réalise ses premiers instruments de musique en pierre, tout d’abord, des gongs suspendus de formes variées : carrées, ovales, pierres gravées ; ensuite, des pierres rondes et des lames oblongues posées sur des caisses de résonance. Ses recherches sur la conception et la réalisation des lithophones vont être riches en surprises. En Même temps que la création des lithophones, il répertorie les instruments de musique en pierre du monde entier. En 2002, il donne une conférence avec aperçu historique et géographique à l’Académie Internationale d’Eté de Wallonie dans le cadre de l’atelier-pierre de Florence Fréson
Tony Di Napoli a beaucoup étudié la « musique sur pierre ». Il s’est notamment rendu au Viêt-Nam durant 7 mois et a étudié, répertorié les différentes pierres sonores vietnamiennes, anciennes et contemporaines. Il est également formé à Ho Chi Minh Ville par le musicien The Viên à l’art d’accorder les pierres sonores.

L’accordage des pierres va lui permettre de nouvelles explorations sonores. Il prend conscience d’un nouveau matériau à travailler : le contenant de la musique - l’air. Les sons des pierres, les battements produits par les accords en neuvième de ton mettent en mouvement l’air contenu dans la salle de concert qui devient partie de l’instrument : une grande caisse de résonance. La musique est alors non seulement perçue avec les oreilles mais également avec le corps.

En 2003 donne un concert à Hanoi au Viêt-Nam : « parcours 3 » qui est la première manifestation de : « Un rêve de pierre - compositions pour différentes pierres sonores » Concert donné à L’Espace, Centre Culturel de L’Alliance française de Hanoi avec le groupe de percussion traditionnel vietnamien Phu Dong II et le compositeur Vu Nhat Tan. «Un Rêve de pierre » est le projet de réunir les différents sculpteurs et musiciens de la pierre à travers le monde. Fin 2004, il débute une collaboration avec l’artiste sculpteur et historienne de l’art, Florence Fréson pour la continuité de ce projet.

Tony Di Napoli est très prolifique, il a travaillé à plusieurs reprises sur des pièces de théâtre pour lesquelles il composait et interprétait la musique. Il a également créé la musique pour un DVD de présentation d’un travail photographique. Il travaille actuellement à la création de musique pour une série de contes indigènes du Brésil adaptés et récités par Angélique Demoitié. Il collabore également depuis janvier 2005 avec la compositrice et interprète Paula Defresne, sur des compositions de celle-ci pour clarinettes et pierres sonores."

MArdi 23 juin : N. Desmarchelier // Liping Ting

Mardi 23 juin à 20h30, nous accueillons deux solos : Nicolas Desmarchelier (dessins en live) et Liping Ting (danse et film).


Jeudi 18 juin : Gilles Laval + guests

Nous avons le plaisir d’accueillir, jeudi 18 juin à 20h30, Gilles Laval pour un solo de guitare.

Ce concert sera précédé du duo DSD.

DEHORS PYTHAGORE !

Gilles Laval solo ( guitare…)


« Gilles Laval est une personnalité à part dans la scène inclassable française. Guitariste du mythique groupe rock lyonnais Parkinson Square dans les années 80, il a multiplié depuis les rencontres et les projets, chocs d'underground et d'avant-garde. Catalyseur d'énergies, pédagogue innovant, pivot de nombreux projets, il joue dans Les 3 G (G Spica, G Hilbe), avec Camel Zekri, Le Miroir & le Marteau (G Chenevier, N Chatenoud), PFL Traject (JC François, P Pariaud) etc...,
Son solo synthétise une parfaite maîtrise de l'improvisation et un travail de recherche sonore riche et archi personnel sur l'instrument du rock le plus usité au monde. Envoûtement assuré. »


DSD

Valérie Dulac Giacomo Spica

Violoncelle Textes et instruments préparés

Valérie Dulac (violoncelle), mène une riche activité de chambriste au sein de diverses formations, de la musique classique sur instruments d’époque à la musique improvisée. Elle consacre aussi une grande partie de son temps à sa passion pour la musique ancienne et joue avec divers ensembles.

Giacomo Spica (vocal, texte, instruments préparés) base son travail sur l’improvisation musicale autour de ses textes percutants et bouleversants d’actualité.

Influencé par les sons d’usines de métallurgie, dans lesquelles il a travaillé, il recherche sans cesse des sonorités inédites à partir d’objets du quotidien.

Jeudi 4 juin :Spirojki // Cyril Darmedru // ciné-concert

Bonjour, nous avons le plaisir d’accueillir SPIROJKI, ainsi que Cyril Darmedru plus un court ciné-concert le jeudi 4 juin à 20h30.

4 titres en ligne sur leur page Myspace : http://www.myspace.com/spirojki

SPIROJKI

http://spirojki.free.fr

3 pincées de Miss Goulash (basse, batterie, trompette) relevées d'épices violoncellistiques pour une recette en marmites et popott' popopunk'n’roll :

préparer et travailler délicatement une pâte fine, à base de cordes, peaux et métal soufflé ou fouetté.

L'étaler en petits morceaux, puis saupoudrer (suivant les papilles de vos convives) d'épices de cuivre et de bois verni.

Farcir chaque morceau à loisir et à volonté, selon les idées et envies du moment, toute expérimentation étant grandement appréciée.

Plonger dans un bain d'huile bouillante (une extraite façon "pression énergie rock" est conseillée) jusqu'à prendre la couleur, la saveur et le croquant désirés.

Bon appétit!

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CYRIL DARMEDRU

Lecture / improvisation / saxophone

Partant d'écrits personnels épars et sporadiques - parler, dire et jouer (mots, sons). Pièce préparée de longue date sans avoir répété.

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LE TRAIN DE ROBERT

(Le Kino Spirojki, part I)

Mise en musique de 'The Great Train Robbery', film de 1903 d'Edwin S. Porter, noir et blanc colorisé à la main. C'est un jalon important de l'histoire du cinéma: crédité d'être un des "premiers" westerns (en tout cas l'archétype de tous ceux qui suivront), et un des premiers films "narratifs" élaboré et dynamique...

Mercredi 3 juin : The Feeling of Love + guests (au SONIC !!!)

Bonjour !
Nous organisons un concert au SONIC à l'occasion de la venue à Lyon de The Feeling of Love, un groupe que nous adorons (et c'est rien d'le dire) !
Ils partageront l'affiche avec les très bons Deborah Kant (Lyon) ainsi qu'avec Krahb (Clermont-Ferrand).
C'est donc mercredi 3 juin à 20h30.

“Fucked up desperate noisy blues”

The Feeling of Love, c'est du rock'n'roll méchamment bon, façon garage qui décoiffe. C'est brut, c'est cru, c'est de l'énergie pure qui vous colle une banane d'enfer !
Pour vous en rendre compte par vous-même, leur page Myspace propose six morceaux en ligne :
http://www.myspace.com/thefeelingoflove
Mercredi, le groupe sera composé de Guillaume (guitare et chant), Seb (claviers) et Seb Normal (Batterie), soit deux membres d'A.H. Kraken et un de The Normals - la rencontre de ces trois-là ne pouvait que faire des étincelles !

Le projet THE FEELING OF LOVE a vu le jour en 2005 à Metz et se présente indifféremment sous les formes du one man band, d’un duo ou d’un trio.

Guitare et grosse caisse affolées par le tempo et les hanches tournoyantes d’un fantasme de rock’n’roll trash et de jump blues. Orgue famélique et hypnotique écrasé voire "scotché" sous des assauts post punk. Pussy Galore, Doo Rag mais aussi Suicide cognant derrière leur musique. Jouée comme le rock doit l’être : à l’os. Rock n’roll au son malsain et fiévreux, voix hystérique et vicieuse pour des love songs maladives, odes hantées aux rêves humides adolescents et aux années 1990. Michael Jordan v/s Kurt Cobain.


Le groupe a déjà sorti six 45tours sur différents labels américains et européens, réalisé une tournée d’un mois aux Etats-Unis en juin 2008 et plusieurs tournées en Europe (France, Belgique, Hollande, Suisse, Allemagne, Italie, Slovénie, Croatie, Autriche,…).

THE FEELING OF LOVE sort aujourd’hui son premier LP : “Petite tu es un hit”, sur le label de Rouen, Yakisakana Records (« le In The red français »).

“like raw cajun hot sauce on Robert Johnsons genitals”.

Adrew scott

“Like two dolphins cuddling on a park bench”.

Miss Pussycat


En première partie, les excellents Deborah Kant (psycho noise rock, Lyon).
Leur page Myspace avec 4 titres en ligne :
http://www.myspace.com/deborahkant
Et aussi Krahb (brutal noise pop, Clermont-Ferrand)
Première démo su Youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=6kuTJOPSI-U


Jeudi 28 mai : soirée BARBE A POP

Bonjour,
soirée BARBE A POP à Grand-Guignol !
Jeudi 28 mai à 20h30.
Avec Above the Tree et Cotton Wood.

BARBE A POP #15
ABOVE THE TREE
(obscur blues noisy)
http://www.myspace.com/bluerevenge1

Projet solo de Marco Bernacchia. (M.A.Z.C.A., GALLINA, AL:ARM!), né en 2007 avec l’enregistrement de “blueREVENGE” sur polpo Recordings avec Marinaiogaio.
ABOVE THE TREE ce sont des atmosphères minimales, mix d’électro acoustique et musique concrète. Du blues improbable.

Vidéo là : http://vids.myspace.com/etc.


COTTON WOOD
(primitive country blues)
http://www.myspace.com/cottonwoodblues

Après une expérience dans différentes formations musicales entre blues et punk en passant par la country, Cotton Wood inspiré par les Fields Hollers, ou Blues Shouter, reprend en solo avec la guitare, dans un jeu caractérisé par le picking, des chansons de Mississippi John Hurt ou Skip James, interprète quelques compositions aux odeurs de bois et de champs de coton tout en rendant un hommage à John Fahey.
Il participe aussi au projet de musique expérimentale "2099 the Crawling Chaos" (http://myspace.com/2099thecrawlingchaos)

Lundi 25 mai : Pierre Berthet

Bonjour !
Nous sommes enchantés d'accueillir Pierre Berthet, lundi 25 mai à 20h30.

Pierre Berthet est un musicien dont nous adorons le travail, c'est un chercheur de sons aux trouvailles magnifiques. Sa musique est un enchantement pour les oreilles. Pour sa première venue dans notre cave, il jouera de l'expirateur, un instrument de son invention :

"au bout du tuyau d’un aspirateur inversé est fixé une chambre à air de vélo (±1m de long). Quand on envoie de l’air, la chambre à air, posée sur un sol lisse, fait un mouvement de va et vient. Le long du trajet de la chambre à air sont disposés des tuyaux rigides de longueurs variées (Diamètre de ±5cm). Les sons résultent de l’air insufflé dans les tuyaux."

"Quand on croit entendre un son, il est rare que ce n’en soit qu’un. Quand on prend le temps de l’écouter, on se rend compte qu’il est formé d’une multitude de sons superposés plus ou moins mouvants. S’ajoutent à ceux-ci tous ceux qu’on entend plus ou moins sans s’en rendre compte mais dont la présence plus ou moins perçue donne au son les qualités qui le font reconnaître. En jouant avec les sons pour explorer les applications pratiques de ce principe, j’ai été amené à construire divers dispositifs pour surprendre et même tromper mes oreilles.
En les étonnant, diverses questions viennent à se poser : ce que j’écoute est-il bien là ou est-ce moi qui l’invente ? Pourquoi est-ce-que j’entends ce son maintenant et pas avant ? Est-ce-qu’il était là avant ? Et quand mon attention aura été attirée vers d’autres sons, sera-t-il encore là ? Puis-je y revenir de temps en temps ou bien a-t-il complètement disparu ? Ou bien suis-je tant captivé par les autres sons que je ne l’entends plus ? Est-ce-que je m’en souviens assez pour le reconnaître ? Est-ce le son qui change ou la manière de l’écouter ? Ou les deux ? Où est la limite entre le monde extérieur et le monde intérieur, si il y en a une, et comment l’un nourrit-il l’autre ?

Il y a quelques années, j’ai étudié la percussion au conservatoire de Bruxelles avec André Van Belle et Georges-Elie Octors. Parallèlement, pendant deux ans, j’ai passé beaucoup de temps dans un clocher à jouer du carillon et à écouter les bruits de l’environnement. En écoutant diverses musiques et en fréquentant au conservatoire de Liège les cours d’improvisation de Garrett List, les cours de composition de Frederic Rzewsky et les cours d’Henri Pousseur j’ai retrouvé la pente naturelle sur laquelle je glissais depuis mon plus jeune âge, consistant à frapper, frotter, secouer ou lancer des objets hétéroclites pour entendre les sons pouvant s’en échapper.
Puis je me suis progressivement orienté vers la prolongation d’objets ou d’instruments par des fils aboutissant à des bidons, probablement sous l’influence de musiciens, plasticiens et performeurs dont les travaux sur des fils plus ou moins longs m’ont impressionné : Jim Burton, Alvin Lucier, Terry Fox, Paul Panhuysen, Ellen Fullman...
J’ai également beaucoup appris en jouant régulièrement pendant une petite dizaine d’années dans le groupe d’Arnold Dreyblatt : "The orchestra of excited strings". De même qu’en duo avec Frédéric Le Junter."

Dimanche 17 mai : Ducktails // Tomutonttu

Bonjour !

On termine cette semaine bien active par deux concerts dimanche 17 mai, à 20h30.

Après Gaffer records, c'est Zerojardins qui s’y est collé et qui nous propose Tomutonttu et Ducktails.

Merci à eux de nous offrir un dimanche bien prometteur.

TOMUTONTTU (Finlande)

Jan Anderzén : instrumentarium électronique & autres

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DUCKTAILS (usa)

Mathew Mondaline : guitare électrique instrumentarium électronique

Deux solos langoureusement obliques, démontrant la vitalité de la scène cassette/DIY internationale avec notamment la venue de TOMUTTONTU (Jan Anderzén), l’un des cervaux-centraux du phénoménal combo psyché finlandais Kemialliset Ystävät, entité centrale/essentielle et culte pour certains des dérives-délices psycho-mystérieuses-hantées émanant de l’incatégorisable scène finlandaise.

En solo, Jan construit des atmosphères noises surréalistes, remplies de couleurs ludiques et touches psychédéliques lutines comme seuls les finlandais savent le faire.

Une personnalité majeure hautement originale/originelle du pays des 1'000 lacs.

Et en première partie, non, non, ce n’est pas un gag, la beach-pop-tropicalia-psyché-quasi-new age & ray ban de Ducktails, projet solo de Mathew Mondaline, figure US de l’imposant maelstrom DIY sévissant actuellement aux States, inscrit dans le veine du flot Not Not Fun (l’un des plus importants labels et « organisme » de la scène underground américaine DIY d’aujourd’hui). Ducktails s’amuse sans gêne aucune à « re-créer » ou détourner l’esprit beach-pop.

Insupportable ou amusement génial, c’est selon, qui n’est pas sans rappeler les démarches d’Ariel Pink. A déguster au coin du bar avec une Pina Colada, une chemise hawaïenne et une paire de Ray Ban.

Faussement kitsch et langoureux…

Psychedelic-Tropicalia ?

TOMUTTONTU

L’artiste visuel et musicien Jan Anderzén (1978) est l’une des figures centrale de la scène underground finlandaise, et son groupe Kemialliset Ystävät a gagné une importante popularité internationale parmi les fans de musique expérimentale et psychédélique. En tant que Tomuttontu, Anderzén construit des ambiances noise surréalistes éclatant avec couleurs. La musique de Tomutonttu a été enregistré à la fois de manière domestique et de manière internationale sur des supports cassettes et vinyls par labels-spécialistes tels que Huutomerkki, Pohjoisten kukkasten äänet, Ultra Eczema, etc… et il a

collaboré avec des artitse tels que Mike Bernstein (Double Leopards/Religious Knives), Joshua Burkett, Tara Burke (Fursaxa), The Skaters, Endless (Davenport) et Clay Ruby (Davenport), etc…

Plus d’infos :

http://www.kemiallisetystavat.com/tomutonttu/ttinfo.html

DUCKTAILS

DUCKTAILS, c’est Mathew Mondanile de New Jersey, dont la pop est trempée dans un drone chaud. Il y a une belle esthétique étonnamment réalisée coulant au travers de sa musique, avec toute sa nostalgie plastique – comme des pizzas des Tortues Ninja, de faux palmiers, des céréales sucrées – et un son low-fi constant. Il s’agit d’un son volontairement maison, avec l’un des sentiments les plus confortables que vous puissiez trouver, rappelant Ariel Pink, mais avec un coup de coude exploratoire. Préférant de loin le support cassette pour ses enregistrements, il vient pourtant de sortir un vinyl longue durée sur les spécialistes américains de l’esthétique DIY, le label Not Not Fun.

Plus d’infos :

http://www.alexphelan.com/ducktails