Samedi 20 décembre : duo Tony Di Napoli / Lê Quan Ninh, suivi de la performance "I'm starving"

Bonjour,

Nous accueillons Lê Quan Ninh (percussions) et Tony Di Napoli (pierres sonores) pour un concert de musique improvisée.

Puis vous pourrez assister à la belle performance « I’m starving » (10 mn).

C’est samedi 20 décembre à 20h30.

Si vous vous intéressez aux pratiques de l’improvisation dans la musique, ne manquez pas ce concert ! Cela fait cinq ans que Grand-Guignol accueille des amis musiciens et, depuis le début, nous rêvons d’ouvrir nos portes à ce grand artiste qu’est Lê Quan Ninh. C’est donc avec une immense joie que nous nous préparons à ce concert, le dernier en 2008. Ninh viendra donc nous présenter son duo avec Tony Di Napoli, qui joue des pierres sonores. Pour avoir vu ce duo au festival Densités en octobre dernier, nous pouvons vous garantir que c’est l’un des plus beaux instants musicaux de l’année auxquels nous avons assisté.

Voici comment Densités présentait le duo :

« On connaît bien Lê Quan Ninh, musicien-percussionniste-explorateur qui s’aventure sur les terres de la musique improvisée et de la musique écrite, qui aime à travailler avec des danseurs et des poètes. Sa rencontre avec l’atypique Tony Di Napoli n’est finalement pas surprenante. Ce qui l’est plus c’est le travail de ce dernier : sculpteur, il est venu à la musique par la découverte des lytophones qui sont des pierres accordées produisant de profondes et puissantes sonorités, dont la tradition et les secrets de fabrication se perdent dans la nuit des temps. Un mélange inattendu. »

Le concert sera suivi de la performance « I’m starving ».

« I' M STARVING est une performance née de l'imaginaire et de l'expérience de Ben MERLIN, accompagnée par Guitos FOURNIER et Julien MONTY.
Le corps en exergue comme seule expression.
Super-héros de nos relations amoureuses, seul responsable de nos échecs, magnifié par nos réussites sociales, grand oublié de nos beaux discours.
Gonflé de frustrations, affamé de liens. »

Jeudi 13 novembre : performance de Yôko Higashi, Lionel Marchetti et Romain Slocombe


Bonjour !
Toujours dans le cadre de la résidence organisée par le Crefad-Lyon, nous accueillons à nouveau Romain Slocombe, cette fois-ci pour une performance autour du sadomasochisme. Il sera accompagné de Yôko Higashi et de Lionel Marchetti.
Le spectacle aura lieu jeudi 13 novembre à 20h30.
Merci à L'autre côté du pont et à Grnd Zero pour leur soutien logistique sur cette soirée (et les autres, passées et à venir).

Pour être tout à fait sincère, je n'ai qu'une vague idée de ce qu'ils vont faire (d'ailleurs, je pense qu'eux non plus ne savent pas vraiment ce qu'il se passera). Sachez néanmoins qu'il y aura un magnétophone à bande Revox - dont Lionel Marchetti se sert comme d'un véritable instrument, de manière spectaculaire -, un dispositif électronique et sans doute de la voix, ainsi qu'un diaporama d'images de Slocombe. Attendons-nous donc à un concert de musique improvisée, marquée par les atmosphères oniriques et étranges de Yôko Higashi, les manipulations virtuoses de la bande magnétique et du Revox par Lionel Marchetti, le tout accompagné de photographies et d'illustrations dans la veine de l'art médical.

Nous avions convenu avec le café-lecture Les Voraces de trois rendez-vous avec Romain Slocombe. Finalement, le troisième événement auquel nous avions pensé n'aura pas lieu chez nous, mais directement aux Voraces (2 rue Camille Jordan, Lyon 1er), pour des questions de calendrier. En effet, cette rencontre se déroulera le mercredi 19 novembre. Or, le jeudi 20 novembre nous fêtons le cinquième anniversaire de la librairie et organisons une soirée avec plusieurs spectacles, ce qui ne nous laissera pas le temps de nous impliquer la veille sur autre chose.
Cela dit, nous vous invitons chaudement à vous rendre mercredi 19 novembre à 20 heures au café-lecture Les Voraces (entrée libre), où monsieur Slocombe recevra Jean Streff, cinéaste et écrivain, auteur notamment du Traité du fétichisme à l'usage des jeunes générations et du Masochisme au cinéma, deux ouvrages de référence. Voilà donc une rencontre qui s'annonce passionnante ! N'hésitez pas à vous y rendre et à profiter de l'existence des Voraces tant que le café-lecture reste ouvert. Car malheureusement, la fermeture de ce lieu capital pour tout amateur de littérature est prévue pour février / mars 2009. Il est donc plus que temps de jouir à fond de son existence !
Leur site :
http://www.cafe-lecture-lyon.org/

Romain Slocombe & le medical art : « au sein de l'imaginaire hospitalier, le photographe-médecin s'attache à longer - sans jamais la franchir - la frontière entre regard clinique et regard sexué, entre chair meurtrie et chair désirante. Ses patientes semblent sortir des urgences, le cou sanglé dans une minerve ou le bras en écharpe. Qu'elles soient plâtrées sur un lit d'hôpital ou en équilibre sur des béquilles, ces jolies jeunes femmes apparaissent comme des vierges choquées, vulnérables, mais secrètement disponibles. L'artiste développe une esthétique du séisme et de l'accident dont J.G. Ballard s'est fait l'écrivain culte. »

Sources des images :
Calinore

Romain Slocombe
Mego
Martin Holtkamp (sur Entracte.co.uk)

Mardi 7 octobre : Robert Curgenven en concert

Bonjour,

c’est avec un grand plaisir que nous accueillons, mardi 7 octobre, Robert Curgenven, un artiste sonore australien, pour un concert de musique expérimentale.

Cela débutera à 20h30.


Robert Curgenven utilisera deux sources sonores pour ce concert - un ventilateur, ainsi qu’un sillon fermé (ou lock groove), rappelant en cela les expériences de Pierre Schaeffer. « Schaeffer découvre l'intérêt musical de la répétition, grâce au son généré par la rayure accidentelle d'un disque tournant à 78tours/minute emprisonnant une seconde de son. Après plusieurs répétitions, l'auditeur oublie la cause qui a engendré le son et écoute cet "objet sonore" pour lui-même. Ainsi décontextualisé, l'objet est réutilisable dans des situations différentes. » (source ici)

Vous pouvez écouter en ligne certains des très beaux travaux sonores de Rob Curgenven ici :

http://www.myspace.com/recordedfieldslabel

et là :

http://www.gruenrekorder.de/?page_id=196

« « De superbes distillations de mixages sonores hypersensibles qui suggèrent des espaces ouverts jusqu'alors peu explorés ».

Travaillant avec les harmoniques, les textures et les résonances, l'espace, le lieu et le temps, le travail sonore de Robert Curgenven explore tous les champs de la perception.

Robert Curgenven a lancé "Sounds Unusual - Northern Territory for New Music" - qui en est à sa deuxième année dans le nord de l'Australie – et "Recorded Fields", un label centré sur l'art sonore, basé également en Australie.

Sa bande-son pour Paul Lezsek "Terrain der Zeit» a été diffusée au Prix de la création vidéo à Clermont-Ferrand, France (2007), au Filmfest de Dresde en Allemagne (2006) et à l'Experyment V Internation Art Meeting Zbaszyn, en Pologne (2005).

Robert se produit et expose fréquemment à travers toute l'Europe, le Japon et l'Australie. »

(http://www.kaon.org/?q=fr/node/31)

Mercredi 1er octobre : Guillaume Viltard et Jeff Gburek

Bonjour !

Grand-Guignol accueille Guillaume Viltard (contrebasse) et Jeff Gburek (électronique) pour un concert de musique improvisée.

Cela aura lieu mercredi 1er octobre à 20h30.

Nous sommes heureux d’accueillir à nouveau ces deux musiciens que nous apprécions particulièrement, d’autant plus que nous ne les avons jamais vu jouer ensemble. Chacun évolue dans un univers personnel fort, aux couleurs marquées et nous sommes très curieux de voir ce que peut produire cette rencontre.

N’hésitez pas à venir profiter d’un des tout derniers concerts de musique improvisée dans la cave de Grand-Guignol !


« Guillaume Viltard

Maman, regarde, j’ai trouvé un bruit…


Contrebassiste né dans la tête d’un enfant têtu, Guillaume Viltard est tôt contaminé par le virus de l’improvisation. Grand admirateur de Cecil Taylor et de Barre Phillips, il cultive d’abord la contrebasse auprès de jazzmen parisiens et autres maîtres de musique classique, tâte un temps de la chanson et des musiques tziganes, puis rencontre Joëlle Léandre et la réforme du régime des intermittents : ce seront les facteurs déclencheurs d’une orientation plus radicale.
L’improvisation libre, investie du délicat rôle d’antidote contre toute forme d’académisme, lui semble une alternative crédible, en tant qu’art de l’instant, aux dérives mercantiles à l’œuvre ici ou là. Fervent adepte de la rencontre (source de richesse artistique et humaine) il milite activement pour le développement d’une utopique free music.

À son initiative et sous ce titre - Utopic Free Music - des concerts on régulièrement lieux à la galerie Le Réverbère, à Lyon, depuis l’automne 2005. On a pu y entendre, outre quelques voisins (Olivier Toulemonde, Benoit Cancoin, Eddy Kowalski, Nicolas Desmarchelier et Yann Gourdon) : Antez, Aurélien Besnard & Patrice Soletti, Heddy Boubaker & Sébastien Cirotteau, le saxophoniste Cyril Darmedru, les contrebassistes Éric Brochard ou Camille Perrin, Élisa Trocmé, grande dame de la clarinette, ainsi que Jack Wright & Carol Genetti.

En plus de ses collaborations régulières – avec la pianiste Nush Werchowska (Mauvaises herbes), la danseuse Cia (Ciaume), un duo avec Soizic Lebrat (violoncelle), un autre avec Sébastien Coste (sax soprano) ainsi qu’un trio avec Chris Heenan (clarinette contrebasse & sax alto) et Alex Kittel (percussions) – Guillaume a joué (et rejouerait volontiers) avec de nombreux improvisateurs français et étrangers (Étienne Brunet, Dante Feijoo, Catherine Jauniaux, Mathias Pontévia, Laure Terrier, Isabelle Duthoit, Mathieu Werchowski, etc.) »

http://www.myspace.com/treizelunes


« Jeff Gburek

Jeff Gburek, musicien-guitariste-expérimentateur complet, hautement baroudeur et chercheur, manipulant divers dispositifs/combinaisons extrêmement variables d’un jour à l’autre, servant de supports à l’expression d’une ample et très riche imagination esthétique pouvant aller dans 1’000 directions différentes.
Profondément quêteur et âme/esprit totalement libre, Jeff Gburek exploite/explore sans cesse le phénomène du son en tant que particule musicale, axant sa recherche/réflexion/concrétisation sur les bases radicales posées par des maîtres tels que Xenakis, Keith Rowe, Lachenmann (avec qui il a travaillé), Kevin Drumm, entres autres… tissant ainsi une sorte de musique concrète sensiblement fragile, entre plages silencieuses, vie organique et gros fourmillement electroacoustique.
En perpétuel mouvement autant physiquement (grand voyageur) qu’intérieurement/émotionnellement, Jeff Gburek est un inlassable expérimentateur humain (au-delà du musical) d’une grande discrétion, in-épinglable, mais ô combien précieux et respecté.

Jeff Gburek est un guitariste/compositeur de musique électronique/artiste sonore vivant actuellement à Berlin. Guitariste depuis l’âge de 13 ans, avec un instinct explorateur, il a largement étudié la musique gamelan de Java et de Bali. Il emploie également des techniques de guitares préparées et étendues, des traitements de signaux sonores, de applications de diverses sources libres et de la phonographie pour créer une riche musique texturale à l’intérieur de laquelle des pianissimo extrêmes, des manipulations organiques d’objet et du silence contraste avec des enflements énergétiques d’électronique excitée. Il est apparu aux côtés de musiciens tels que Keith Rowe, Tetuzi Akiyama, Michael Vorfeld, Pascal Battus, Tatsuya Annette Krebs, Tom Carter (Charalambides), Mattin, etc… traversant plusieurs tendances de la musique improvisée, électroacoustique et expérimentale. Il dirige son propre label Orphan Sound et a été primé en tant qu’étudiant en composition avec Helmut Lachenmann à Darmstadt en 2006. »

(D’après la Cave 12 : http://www.cave12.org/SW3/081009.html)



Mardi 23 septembre : Michel Doneda et Ly Thanh Tiên

Bonjour,
Grand-Guignol est fier d’accueillir le duo Michel Doneda / Ly Thanh Tiên, mardi 23 septembre à 20h30.

Ces deux artistes majeurs oeuvrent pour les pratiques improvisées depuis de nombreuses années et leur approche à la fois radicale et sensible n’a rien à envier aux expérimentations qui ont actuellement cours chez les plus jeunes générations.


L’exercice consistant à décrire le spectacle qui se déroulera mardi prochain s’avère des plus compliqués, tant ces deux grands noms ont su garder intactes leur fraîcheur artistique et leur capacité à (se) surprendre. Toujours en mouvement, jamais là où on les attend, gageons tout de même qu’il s’agira d’un duo impliquant un saxophone, de la danse, de la poésie sonore et peut-être une caisse claire. Si vous vous ennuyez ferme sur les sentiers battus, rejoignez-nous mardi soir ! Nous constaterons ensemble que le champ des possibles n’est pas aussi étroit que l’on tend actuellement à nous le faire croire.


Voici ce que les deux intéressés écrivaient de leur duo, il y a de cela dix ans :

« Ce spectacle est un kaléidoscope de gestes, de sons et de mots, réalisés par deux artistes qui pratiquent l’improvisation, c.à.d. la mise en jeu d’une liberté inventive de chacun dans l’instant, avec les registres qu’il affectionne (…). C’est avant tout relier le corps, l’instrument et la parole à ce qui leur est commun, c.à.d. au temps présent, celui de la scène où les choses ne s’arrêtent jamais, où elles ont un aspect incantatoire qui ouvre autant de fenêtres à d’autres intensités, d’autres langues réelles ou inventées, d’autres figures parlantes, dansantes ou soufflantes.

Il s’agit d’un piratage réel de la scène, plutôt par un excès de formes que par un scénario préconçu ou figé ! »

Samedi 20 septembre, performance cinématographique Lafoxe (cinéperf #4)


Bonjour,

nous accueillons ce samedi soir Gaëlle Rouard et Etienne Caire (de l’atelier MTK) pour leur très belle performance cinématographique Lafoxe.

Ce rendez-vous clôt le cycle des cinéperf, qui nous aura comblés ! Nous remercions chaleureusement Etienne Caire et Jérôme Noetinger, pour avoir été les instigateurs de ces rencontres, ainsi que le café De l’autre côté du pont pour le prêt de l’écran.

Et maintenant, place aux infos :

la performance aura lieu samedi 20 septembre à 20h30.

Quelques extraits de texte glanés sur Internet :

« Lafoxe, duo d'improvisation cinématographique grenoblois, présente une nouvelle mouture de leur performance cinématographique.
Gaëlle Rouard et Etienne Caire jouent avec 4 projecteurs 16mm trafiqués, pour un montage vivant intuitif avec ses boulevards narratifs et ses impasses borgnes. Les images et les sons utilisés sont issus en grande partie de films hollywoodiens, retravaillés chimiquement. Le genre du cinéma dramatique est revisité. En effet, le spectateur est témoin de l'effondrement de la narration et se trouve projeté dans la matière même du processus cinématographique. Celui-ci débute au sein du laboratoire cinématographique jusqu'à la projection sous le mode de la performance et de l'improvisation. » (http://www.lesvoutes.org/Archives/septembre07.htm)

« Les combinés sont noirs et suintants :
"Où suis-je donc tombé ? "
"Dans une auberge où l’on tue tout le monde ! "

LAFOXE c’est le déploiement de la panoplie des clichés de l’histoire du cinéma. Ses exhibitions sentimentales, ses démonstrations meurtrières, l’euphorie d’une pointe de vitesse, ses anorexies narratives, à huis clos ou dans les grands espaces, il s’agit bien de l’utilisation extensive d’un nombre fini d’images et de sons.
Qu’importe dans ces conditions que les acteurs soient plus ou moins bons ou que leur jeu soit constipé ?
"Ça au moins c’est du cinéma !"
Ça : la puissance de Babylone, liftée par deux aboyeurs pompiers dont le mot d’ordre pourrait être : "on peut apporter son manger !"

A partir de found footage sonores et visuels retravaillés - frame by frame - (toutes les images sont tirées, truquées, développées, montées, torturées à l’atelier MTK), nous confrontons ces éléments dans un jeu d’improvisation (nous intervenons sur toutes les dimensions du procédé de projection : masquage, surimpression, variation de l’intensité lumineuse, de la vitesse de défilement du film, de la taille du cadre de l’image, son synchrone ou pas…) pour développer un suspense, archétype cinématographique s’il en est, en forme de tension abstraite, de narration pour l’œil, avec ses variations de mouvements et ses dérapages apocalyptiques en hyperscope. » (http://ophidite.com/2006/04/gran-lux-davril)

« Lafoxe

Réalisé par Gaëlle Rouard et Etienne Caire - France - 2007
40 min - Expérimental - VO - Couleur & N&B

LAFOXE est un duo d'improvisation cinématographique. Gaëlle Rouard et Etienne Caire jouent avec des projecteurs 16 mm. Les images comme les sons, issus en grande partie de found footage sont retravaillés chimiquement dans leur laboratoire (Atelier MTK). La performance consiste en un jeu de démontage des mécaniques narratives conventionnelles. Les manipulations irrévérencieuses et fermement infligées aux films et projecteurs visent à retourner le regard du spectateur. Un jus filmique frais et bien serré à partir de tous les citrons cinématographiques encore mal exprimés à nos yeux et oreilles avides de sensations fortes. » (http://www.aix-film-festival.com/filmFR.php?id=2268)

Jeudi 18 septembre, Jean-Luc Guionnet et Seijiro Murayama (improvisation libre)


Bonjour,

nous accueillons avec un immense plaisir deux grands musiciens dont nous apprécions particulièrement la musique, ainsi que la façon qu’ils ont d’approcher leur art :

Seijiro Murayama - percussions

Jean-Luc Guionnet - saxophone alto

C’est jeudi 18 septembre à 20h30.

Nous sommes particulièrement heureux de recevoir ce duo à Grand-Guignol car, si Seiji a souvent joué chez nous pour notre plus grand bonheur, c’est en revanche la première fois que nous accueillons Jean-Luc. C’est d’ailleurs la première fois que cet ancien Lyonnais revient jouer dans sa ville ! Voici donc un rendez-vous très important pour qui apprécie la pratique de l’improvisation dans la musique. Si la prise de risques de la part d’artistes qui se refusent au confort de reproduire des gestes et des « gammes » vous attire plutôt qu’elle ne vous effraie, ne manquez pas ce (non-)concert in situ !

« Ce duo a commencé comme un projet d’improvisation purement musicale. En 2006, il a été intégré par Catherine Diverrès dans un projet chorégraphique (Blowin'), tout en poursuivant en parallèle son chemin original. Structure, présence des danseurs, lumière, objets, tous les éléments de cette création nous ont obligé à trouver des modes de jeu musicaux complètement différents, malgré l'engagement fort du projet dans l'improvisation qui nous est familière. D'où est né, l'idée de trouver d'autres champs d'exploration pour le duo. En supposant le "non-concert" comme situation, par rapport notamment à l'espace-temps, au silence. Faire un concert comme non-concert. A la recherche de l'absence. »
Murayama Seijiro

« Pour nous : IMPROVISATION=IN-SITU. Les qualités et les quantités singulières du lieu établissent la condition première de notre musique, la pichenette qui nous fera jouer comme-ci plutôt que comme-ça. Ce qui implique forcément une grande diversité de résultats d’une session à l’autre, d’un concert à l’autre. Pour dire qu’entre notre humeur du moment (puisqu’il est dit que forcément nous en avons une), l’architecture et l’acoustique du lieu, le type d’attention du public et les caractéristiques du bruit de fond, le lieu et le moment passent au filtre de notre propension à jouer ou à ne pas jouer ceci ou cela. Pour dire que nous nous méfions comme de la peste de ce qu’on appelle communément “l’inspiration”… et plus encore quant elle est dite “du moment”. Pourtant, notre détour par ce que nous offre le lieu, est une façon de la retrouver, cette inspiration, mais tout est dans le détour, dans l’ouverture que l’on voudrait radicale à ce que le lieu nous offre de spécifique, et surtout à ce qu’il nous offre de potentiel inédit — dès lors, à nous de jouer … d’être les alambics qui prennent cette virtualité au sérieux en en distillant la durée par notre musique. Notons que ça ne marche pas à tous les coups ! Mais que le sens du travail est là précisément, dans cet entraînement musical à l’ouverture. »

Jean-Luc Guionnet

Mardi 16 septembre : Enablers en pre-show à 17 heures


Mardi 16 septembre à 17 heures, vous pourrez assister à un pre-show d’Enablers, un groupe rock en concert le soir même au Sonic.
http://www.myspace.com/enablers
http://www.myspace.com/soniclyon
Enablers (set court de quelques morceaux en configuration intimiste)
+
Kevin Thomson (guitariste à lunettes de Enablers) en solo
+
Pete Simonelli (chanteur parolier de Enablers) lecture

à la cave de Grand guignol
91 montée de la Grande Côte
69001 Lyon
17h-19h

Samedi 13 septembre : rencontre avec Romain Slocombe, cinéaste

Bonjour,

Le CREFAD Lyon (Centre de Recherche, d’Etude, de Formation à l’Animation et au Développement de Lyon) et le café-lecture Les Voraces invitent Romain Slocombe en résidence à Lyon cet automne.

A cette occasion, nous avons la joie d’accueillir ce génial artiste à trois reprises.

Le premier rendez-vous aura lieu samedi 13 septembre à 19h30 – entrée libre.


LA FEMME DE PLATRE (14 mn)

prod. Ex Nihilo pour CANAL +

1998

(co-réalisé avec Pierre Tasso)

Une jeune journaliste japonaise débarque à Paris, afin de rencontrer Romain Slocombe le créateur de l’Art médical. Interviewant des personnes qui le connaissent (éditeur, agent, galeriste, créateur de mode, modèles, etc), elle finit, malgré elle, par se retrouver piégée et intégrée à son travail.


WEEK-END A TOKYO (21 mn)

prod. Ex Nihilo pour CANAL +

1999

(co-réalisé avec Pierre Tasso, scénario Romain Slocombe)

prix de la recherche / prix de la création sonore - Clermont-Ferrand 2000.

meilleur film, festival international de Mons, Belgique 2000.

prix spécial du jury, prix de la presse, Grenoble 2000.

meilleure vidéo étrangère, British film festival, Londres 2000.

grand prix du festival de Regensburg, Allemagne 2000.

mention spéciale du jury, festival de Milan, 2000.

prix du public, festival Cinémas et cultures d’Asie, Lyon 2001.

Film épistolaire, qui raconte un chassé-croisé amoureux entre une provinciale japonaise apparemment naïve, et un dragueur français découvrant Tôkyô. Au bout du compte, des deux protagonistes, la personne manipulée ne sera pas celle que l’on imaginait.


KINBAKU, LA FORET DES ARBRES BLEUS (26 mn)

(co-réalisé avec Pierre Tasso)

production Romain Slocombe / Pierre Tasso / UMT, 2001.

Avec Misa Nishimura, Yukino Ichijô.

Deux jeunes modèles partent avec une équipe de photographes jusqu’à une mystérieuse forêt-labyrinthe, au pied du mont Fuji. Au fur et à mesure que s’y déroule une séance photo de bondage pour la revue SM-Sniper, les jeunes femmes, en voix off alternées, nous confient leurs sentiments, leurs souvenirs, leurs espoirs, avant de retourner dans cette autre jungle qu’est Tôkyô.

samedi 28 juin : rencontre avec l'Un Visible

RENCONTRE À LYON Samedi 28 juin 2008 à 15h

Librairie Grand-Guignol 91, Montée de la Grande Côte - 69001 LYON

Le cahier d'information et d'intervention politique L'Un Visible et l'association L'Archipel des Pirates vous invitent à une rencontre à la Librairie Grand-Guignol (Lyon, 1°) le samedi 28 juin à 15h.
L'Un Visible est un journal collectif qui fonctionne sur le principe de l'enquête.
Son projet peut être, en ces temps de remémoration des années 68, défini par les mots de Foucault lors de la fondation du GIP (Groupe Information Prison) en 1970 : « Notre enquête n'est pas faite pour accumuler des connaissances, mais pour accroître notre intolérance et en faire une intolérance active. »
Une telle intolérance, L'Un Visible propose à chaque numéro de la construire avec ceux qui vivent les situations traversées : Tziganes de Roumanie vivant en France, sans-papiers vivant dans un foyer, auteur d'un livre de philosophie, ouvriers d'une usine en grève, manifestants quelconques, personnes rencontrées lors d'une discussion.
Le collectif de L'Un Visible vous propose de discuter de son projet autour d'interventions orales et d'exposition de travaux photographiques et graphiques.

Contacts » L'Un Visible : www.lunvisible.fr

Mardi 24 juin : "Super moment"


Nous accueillons, mardi 24 juin à 20h30, Julien Vadet et Eylian Charvet pour le spectacle « Super moment ».

Eylian Charvet : projecteurs super 8

Julien Vadet : synthé analogique, guitare préparée, K7 et effets (delay, reverb, filtre).

« "Super moment" est une recherche en cours. Cette présentation visuelle et sonore est une suggestion, un sillon qui dévoie. Des objets produisent leurs bourdonnements, tandis que l'argentique se pose en filtre d'une ambiance lumineuse diffuse. De cette alternance résulte un univers qui oscille entre fragments de réalités et visions lancinantes. »

« "Super moment" est un travail en cours, fruit de la rencontre entre Julien Vadet et Elyan Charvet - respectivement musicien et vidéaste. Très attirés par l'expérimentation dans un domaine comme dans l'autre, c'est il y a environ deux mois que nous avons commencé ce premier projet commun.
Pour ce faire, nous utilisons quelques projecteurs super 8 (entre deux et trois), beaucoup de pellicules de provenances diverses - utilisées soit à l'état brut, soit retravaillées, superposées, remontées, gravées, peintes ou altérées par divers procédés pour faire osciller le résultat entre figuratif et visions lancinantes. Quant à la partie sonore, elle est le fruit de multiples procédés : feed back, synthé analogique, bidouillages en tous genres, circuit-bending et prises de sons, créant une atmosphère en constante vibration où se croisent sensoriel et narratif. »

Ce sera notre dernier concert de la saison, mais pas notre dernier rendez-vous : samedi 28 juin à 15 heures, nous aurons la visite de L’un Visible, journal collectif, cahier d’information et d’intervention politique.

Mardi 17 juin : ELWOOD & GUTHRIE en concert


Bonjour,

nous accueillons mardi 17 juin à 20h30 le duo Elwood & Guthrie pour un concert entre folk music, blues et expérimentations diverses.

Vous voilà prévenu(e)s : ça va être excellent !


Nous attendons ce concert avec impatience, tant nous sommes fans de la musique de Will Guthrie. Nous l’avions accueilli avec Jean-Philippe Gross et Ferran Fages en trio il y a quelques années (pour un concert inoubliable, dont nous avons déjà reparlé il y a peu). Là, nous allons découvrir un autre de ses projets que nous ne connaissons pas encore mais dont les extraits que nous avons pu écouter sont très prometteurs.

A ce propos, la page myspace du duo propose 4 morceaux en ligne que vous pouvez écouter là :

http://www.myspace.com/elwoodguthrie

Et puis, nous sommes ravis de rencontrer Scott « Elwood » Stroud !

« Elwood Guthrie c'est un duo entre SCOTT "elwood" STROUD (banjo, guitare, chant) et WILL "antboy" GUTHRIE -(batterie, percussions). Elwood Guthrie joue les vieux airs du grand ouest, avec la simplicité et la force qu'il faut pour éviter tous les clichés d'un mauvais blues, et toucher droit dedans. Ça paraît si simple... »

"double messieurs"
Du haut de leur phare ouest, Elwood & Guthrie contemplent les Appalaches. Et par extension, la musique qui colle à ces pay-sages sur lesquels le temps n'a pas de prise. Pour les hipsters, les garçons jouent de la post country. Trop simple et sans doute trop branchaoui. Car Scott Elwood Stroud et Will Guthrie n'envisagent pas la musique comme une collection de stickers. L'Américain et l'Australien, tous deux aujourd'hui postés à Nantes, sont amoureux de l'errance sonore. Ce vagabondage colle parfaitement à l'esprit de cette musique qu'ils jouent, pour l'heure, uniquement en live. Pour Elwood, "cette musique préexiste aux musiques enregistrées, et surtout à la country et tous ses dérivartifs, le rock et après. Souvent, les mélodies sont limitées. Entraînant l'audience dans une sorte de méditation ou transe. Notre intérêt réel reste dans la performance. Pour l'instant, Elwood & Guthrie est un projet vivant". Ou mort-vivant. Tant les morceaux qu'ils proposent s'inscrivent dans cet espace temps où la vie et la mort semblent se confondre. Ou le jour et la nuit s'assemblent. Ou l'amour et la haine pactisent. Elwood & Guthrie ou la bande son fantasmée du trip extrême et arty.
-Wik magazine, Gerry. // AB

vendredi 13 juin : .cut en live (post-rock)


Bonjour,
nous accueillons .cut en live, vendredi 13 juin à 20h30, avec Raymonde Howard en première partie.
3 euros.

.cut featuring Gibet (Montreal / Lyon)

.cut et Gibet se rencontrent pour la première fois à l'occasion d'un concert semi-improvisé au défunt Kafé Myzik en Janvier 2003. Depuis, le duo laptop/guitare Franco-Canadien mélange post-rock et expérimental, et est souvent comparé à Labradford, Tarantel ou Tim Hecker.

"La musique de .cut featuring Gibet n'a rien de douce. Elle est dure, s'écoute les poings et la mâchoire serrés par la noirceur et fascine par ce contraste permanent entre la lumière et l'obscurité." (Mille Feuille - Avril 2007)

"Un post rock sourd, mélodique, hypnotique, mélancolique et finalement fantastique, qui ferait frissonner n'importe quel être humain doté d'oreille !" (La Gouttière - Janvier 2006)
www.myspace.com/dotcut
http://site.voila.fr/dotcut

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Raymonde Howard (Saint Etienne)

Raymonde Howard c'est le projet solo intimiste de salon de madame Raymonde, l'une des guitares et chant des groupes Kiss Kiss Martine et La Seconda Volta.

Suite à l'acquisition d'un 4 pistes YAMAHA MT1-205, Raymonde a laissé un micro en marche et enregistré tout ce qui passait entre ses mains pour faire vivre de nombreuses cassettes SONY. Morceaux de 20 secondes ou de 7 minutes, claviers ou guitares, boites à rythme ou batterie, a cappella ou instrumental, pas de régle, pas de blablah un projet exutoire dont voilà le résultat.

www.myspace.com/raymondehowardmusic

http://raymondehoward.free.fr/


Vendredi 6 juin : SK 100 (impro live HAK)

Bonjour,

Nous accueillons, vendredi 6 juin à 20h30, Günther Mac Intosh et Analus Boos pour une improvisation en live.

SK 100 : vous prenez deux membres de Doppler (vous savez, l’un des meilleurs groupes de Lyon), vous leur mettez leur casquette du Krew HAK Lo-Fi Record, vous les laissez apporter leurs guitares et leurs effets et vous obtenez à coup sûr un concert bien planant ! Leur musique se compose souvent d’une sorte de long drone psychédélique auquel viennent s’amalgamer des nappes de sons cosmiques et des boucles étranges. On croirait entendre du krautrock, sans section rythmique. Autant dire que, si vous fermez les yeux, vous vous offrez un trip interstellaire parfois doux et chaud, parfois plus étonnant et inquiétant. Nous, on essaiera de squatter le canapé de la cave et de partir bien loin avec eux !

Vous pouvez vous faire une idée en écoutant un extrait ici.

Mardi 3 juin, Xavier Quérel (cinéperf#3)


Bonjour,

nous accueillons mardi 3 juin à 20h30 Xavier Quérel, de la « Cellule d’Intervention Metamkine », pour le troisième rendez-vous des cinéperfs.


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PERFORMANCE CINEMATOGRAPHIQUE DE XAVIER QUEREL

Quelques minutes de soleil après minuit

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« Un projecteur 16mm est positionné face à vous, des jets de lumière viennent vous malaxer la rétine. Boucles sonores parasites, bruitages bidouillés et autres sons cueillis nous extirpent du réel. Un triturage mécanique où la machine devient un organe, une excroissance d'un corps qui trouve une nouvelle possibilité de s'exprimer. La performance de Xavier Quérel bouscule nos sens. »

nico g


« Xavier s'amuse, comme quelqu'un qui aurait d'abord joué tout seul des heures dans le grenier avec tous les objets qui traînaient et qui, en fin d'après-midi, descendrait pour nous dire "eh, les copains, venez voir, je vous jure c'est trop bien ce que j'ai découvert!"...

Alors, pendant 3/4 d'heures, on s'amuse avec lui, hypnotisé par la lumière qu'il nous projette dessus... "Quelques minutes de soleil après minuit"... où l'on en ressort avec un autre regard sur les choses qui nous entourent, pas franchement différent, juste décalé.. »

cyril h


« Encore quelques minutes de soleil après minuit

Les flashs se réveillent et le moteur crie.

Io se rebelle - de nos corps inflammables - mono solo -

Pour assouvir le vertige électrique du Chaos

Pellicule allumeuse, sauvage et passagère,

Saturation des flux, volcane et suspensions

Vibrer au son des loupes - en boucle -

Encore quelques minutes de soleil après minuit

Les pupilles deviennent infidèles

Et se laissent noyer dans un pur éphémère."

émilie b