Samedi 20 et dimanche 21 novembre : Zëro en live

Bonjour,
nous avons la joie de recevoir Zëro en concert, samedi 20 novembre à 20h30 et dimanche 21 novembre à 17h.
Le groupe nous fait l'honneur de clore sa tournée par deux dates locales à la cool, dans notre cave.
Zëro, c'est un excellent groupe de post-punk avec des compos très belles et une énergie bien brute de décoffrage en live. Voici donc le retour du rock'n'roll à Grand-Guignol !
Précisons, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, que Zëro est constitué d'anciens membres des groupes mythiques lyonnais que furent Deity Guns puis Bästard.
Et en première partie, nous assisterons à un concert de the healthy boy & the badass motherfuckers !
Page myspace de Zëro :
http://www.myspace.com/zeromusik

"Paru en 2007, le premier album, "Joke box" est né des cendres de Bästard et Narcophony, deux groupes dont faisaient partie les ¾ des membres de Zëro (Eric Aldéa, Ivan Chiossone, François Cuilleron et Franck Laurino).

Le récent EP vinyle "Bobby Fischer" l'annonçait, "Diesel dead machine", second album du groupe le confirme : Zëro accélère le rythme sans rien perdre de ses capacités à le perturber et à développer des arrangements d'une richesse rare. On sent que le groupe a tourné, l’énergie brute des concerts est ici restituée avec ferveur, le son Zëro s’affirme.

Pas besoin de haute technologie pour bien faire. Ici, tout est fait comme il l’a toujours été, live et en groupe, entre rigueur et totale décontraction, le son étant leur seul motif de perfectionnisme et d’obstination. Il suffit de les voir en concert pour le comprendre.
C’est sans doute là que le message de Zëro se révèle, approchant avec une totale liberté d’expression ce que le rock représente à leurs yeux: un métissage de cultures et d’influences où le punk des premiers Devo, le jazz d’un Sun Ra et le blues d’un Captain Beefheart ne sont pas étrangers mais complètement assimilés.

Il est clair que la musique de Zëro s’aventure plus dans des contrées inventives que dans les sentiers battus du rock à identité fixe. On y croise autant Jack Berrocal et Gene Vincent en "Drag Queen blues" sous extasy, que le krautrock de Can et Kraftwerk dans un "Luna Park ludique" où psychédélisme et harmoniques offrent un roller coaster cérébral et addictif. On y croisera également des Cramps ressuscités le temps d’un "Sick to the bones" écorché, des Battles en pleine poussée pour un "Viandox" improbable, tout comme un paquet d’autres freaks qui en marge de tout courant auront constamment réécrit avec singularité et intelligence le langage du rock.

Chaque titre s’évade du précédent, fuyant la routine et l’étiquette comme la peste, un sourire au coin des lèvres, une bonne boite à blague sous le bras. Les disques se dévoilent avec la malice d’une boite d’illusionniste, d’un vice sans fin où le plaisir et la surprise sont sans cesse renouvelés."