Samedi 24 avril : Suboko // France Sauvage

Nous terminons cette semaine en fanfare avec Suboko (Alsace - mais c’est bien quand même) et France Sauvage (Rennes) en concert. C’est samedi 24 avril à 20h30.

5€ (+2€ d’adhésion).

Nous avions accueilli le trio Suboko une première fois il y a quelques années et nous sommes vraiment heureux qu’ils reviennent nous ravir les oreilles ce samedi ! Lors de leur premier concert chez nous, ils nous avaient enchantés avec leur alliage alchimique de percussions puissantes, d’électronique savamment distillée et de tonalités dingues (aaahh, ce microcontact posé sous une cymbale… dément !). La cave avait vibré sous les attaques sonores et les pierres avaient scintillé de mille feux allumés par des aigus virevoltants. On avait adoré et on en redemande !

Quant à France Sauvage, c’est avec curiosité et grand plaisir que nous les recevons pour la première fois.


« Suboko est né en 2005 sur l'idée dissipée de fabriquer un trio de batteurs ne jouant pas de batterie. Tout ça commence bien.
Mon premier s'échappe temporairement de la camisole bruyante d'une secte analcore roumaine perdue en territoire oriental français depuis une quinzaine d'année, mon second remise provisoirement ses dubplates fauchées dans les balloches de Detroit et ses livres de sorcellerie au fond de son laboratoire clandestin, et mon troisième se libère exceptionnellement des notes bleues en ne gardant que le pinot noir et la bonne humeur à toute épreuve de ses multiples orchestres be-bop.
Suboko s'est construit doucement un véhicule tout terrain à partir de multiples percussions résonnantes, de ferraille rouillée, d'objets recyclés, de platines tournantes, d'électronique pertubatoire et de vieilles cassettes de vacances.
L'électro-encéphalogramme trempé dans d'improbables séries Z soviétiques, de ridicules règlements de compte entre cowboys calabrais ou de faux road movies polytoxicomanes en banlieue urbaine, Suboko improvise de curieuses figures sonores en déboulant dans des tunnels à fond les gamelles ou en avançant au pas sur des sables mouvants, ou alors en loupant des virages en épingle pour changer subitement de direction et faire du surplace sur des lacs gelés.
Lors de son dernier séjour dans un studio d'enregistrement, le trio utilise des fragments de longues improvisations pour proposer une série de plans séquences les éloignant de leur comportement en concert afin de se glisser à l'intérieur d'un climatiseur dégageant des émanations de musique contemporaine perturbés de flatulences gothico-industrielles.
Entre l'apnée prolongée et le défoulement désordonné, entre l'horizontalité engourdie et le pilonnage aveugle, Suboko cherche obstinément à faire résonner son outillage comme un terrain vague où tout et n'importe quoi pourrait être permis. »

http://www.myspace.com/suboko

« Ce quartet rennais brasse dans ses improvisations des rythmiques intenses mêlant sons concrets et électroniques, tout en préservant le timbre brut des musiques électriques.
Ses composants : percussions, guitare préparée, lutherie artisanale, tourne-disque et systèmes analogiques offrent un discours prégnant et coloré, loin des jams sessions abstraites stéréotypées ou autre mur de bruit blanc sans aucun relief. Ils sont aussi les membres actifs de l’obscur festival breton ’l’Agrippa’. »

http://www.myspace.com/francesauvage

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