Jeudi 20 mai : Cheresse // Prairie Calmel

Nous accueillons, jeudi 20 mai à 20h30, Cheresse et Prairie Calmel, deux excellentes formations bruxelloises pour une grande soirée en perspective.
Vous aimez la musique qui décoiffe, l’énergie brute, la poésie sonore, l’expérimentation qui défriche ? Alors venez jeudi soir.
Myspace (morceaux en ligne) :
http://www.myspace.com/cheresse3
http://www.myspace.com/prairiecalmel

Cheresse, c’est Jean-Philippe de Gheest à la batterie, Arnaud Paquotte à la basse et Hugues Warin à la guitare.
Nous avions déjà reçu Arnaud Paquotte (également membre du groupe Maelström) en mars pour un concert - avec Xavier Saïki et Vincent Copier - qui nous avait tous enflammés. Jeudi ce sera à n’en pas douter tout aussi dingue !

Cheresse est un trio donnant dans le jazzcore qui a du coffre : ça cogne, ça crisse et ça vrombit ! C’est puissant, électrique, ça pousse le corps dans une pulsation rageuse. Cette musique respire le bonheur de jouer ensemble et l’énergie qu’elle dégage nous régénère. Attendons-nous à un grand concert !
« Cheresse : groupe de folklore électrique nourri au feu du brasero, à la réverbération d’une ancienne friche, à la saucisse bio cuite au white spirit… Groupe qui chérit le gibier, les routes dégradées, la Soca Dance à mobilité réduite, l’amour, la violence, le feu et la poésie intrinsèque à la masse sonore. »

Le groupe jouera à Musique Action à la fin du mois. Voici ce qu’en dit le festival :

« Après un concert remarqué lors de Stand by Mai 09, le festival Musique Action a décidé de réinviter Cheresse à l’occasion de cette édition.
Dans ce «nouveau combo belge», on retrouve l’énergique bassiste Arnaud Paquotte que l’on connaît par ailleurs pour ses installations plastiques et sonores (Nocturnes Électriques, Le Rotor...) ; l’excellent guitariste Hugues Warin (membre fondateur du groupe Rawfrücht) et Jean-Philippe de Gheest, batteur de aMute et Attica.
Un folklore organique emprunt de violence et de liesse. Du jazz-core improvisé à la valse cocotte. Des mots qui se détachent sur une musique viscérale et complexe qui ne se laisse pas confondre dans les clichés du genre et qui accorde de larges moments de respirations jouissives... Ca se passe de trop de commentaires ! »


PRAIRIE CALMEL = prairie (guitare) et lucille calmel (voix, laptop) improvisent autour de noise/drones/textes aux mélodies cachées.
Si vous ne connaissez pas Lucille Calmel, nous vous invitons vivement à venir la découvrir jeudi soir. Cette artiste s’adonne depuis de nombreuses années à la performance et à la poésie, qu’elle soit sonore, virale ou qu’elle échappe à toute tentative de description. Dans ce duo, c’est bien de musique dont il s’agit, même si les mots donnent chair aux sons.
« Lucille Calmel pratique la performance depuis 1990. Chercheuse d’écritures vivantes de la scène de théâtre à cette nouvelle scène de l’Internet, elle explore les dimensions performatives entre corporalités, sonorités et textualités. Elle convoque l’autre, le passager du web, à désirer entrer en écriture avec elle, à désirer la rejoindre là où elle se situe, connectée ou non. Elle entreprend pour l’autre, son visiteur, des relations à venir empruntes d’une littérature sexuée, charnelle, affective, obsessionnelle de l’écran de l’ordinateur connecté à la scène. Lucille Calmel détourne le regard de l’autre, son spectateur, et nous invite à repenser cette question de la perception du regardeur à l’œuvre. »
Agnès de Cayeux

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