Vendredi 04/04 : Michel Henritzi

Bonjour,

nous accueillons Michel Henritzi vendredi 4 avril à 20h30, pour un concert solo sur des photographies de Kumiko Karino.

Venez profiter de ce spectacle pour son unique date lyonnaise.

Pour ceux qui ne connaissent pas Michel Henritzi, sachez que les musiques de traverse en France lui doivent énormément, d’abord en tant que musicien (ancien membre fondateur du groupe Dustbreeders, ex-membre du duo - avec Fabrice Eglin - Howlin’ Ghost Proletarians, plus d’innombrables rencontres avec des musiciens de génie, comme récemment avec Junko et Mattin). Mais Michel Henritzi, c’est aussi un intercesseur, un passeur de culture à qui nous devons tant pour la découverte d’artistes et musiciens que nous vénérons aujourd’hui (beaucoup de Japonais, mais pas uniquement…). Ainsi, Michel intervient depuis de nombreuses années dans le meilleur magazine musical français, Revue & Corrigée ; il fait venir des musiciens du Japon pour qu’ils tournent en France et en Europe ; il est également impliqué dans l’édition de disques. Bref, Michel Henritzi est une figure majeure de ces expressions musicales qui nous passionnent et c’est avec une grande fierté que nous lui ouvrons notre cave !

WALKING IN THE SHADOW

Set solo de 40/45 minutes sur des photographies projetées de Kumiko Karino
(Japon)

Michel Henritzi (guitare, lapsteel & amp)

Photographies d'un Japon crépusculaire, prises lors d'errances solitaires de la jeune photographe Kumiko Karino, à la façon de Robert Franck ou de Daido Moriyama. Quand le familier devient étrange et incertain, que la ville déroule une histoire intime et infiniment mélancolique, s'y glissent des ombres comme des personnages anonymes perdus là. Photographies de rues et de fragments de vies, prises entre Tokyo et le Shikoku, Okinawa et Kyoto.

En écho des images, la guitare de Michel Henritzi, jouée du coté de la nuit électrique entre abstract blues et folk music déconstruits à l'extrême. Le melancolic mood est là, obsédant, avec sa dette à la musique "Enka", comme une ombre portée. On y entend les poussières du Deep South et ses fantômes hanter les cordes et le corps de la guitare, comme un feedback, aussi celles de Shinjuku et les songs passées de Hibari Misori et Akira Kobayashi.

Guitare et photographies ouvrent sur un voyage immobile, un road-movie dans un lointain géographique, on songe à Loren Mazzacane Connors et à ses
images grises de New-York.

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